Le musée des Lettres Manuscrites (Bruxelles)

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Excursion de Capucine | Rubriques : Brabant et Bruxelles, Musées | Date : 07-10-2011 | Laisser un commentaire

Le musée des Lettres Manuscrites (Bruxelles)
Quand un nouveau musée s’ouvre en Belgique, c’est déjà un événement. Quand il s’agit d’une initiative privée, c’est un exploit. Et quand le dit musée se démarque par sa présentation et ses outils pédagogiques, je dis trois fois bravo !
Si vous pensez que le musée du manuscrit est centré sur la calligraphie, les vieux parchemins ou les enluminures, vous avez tout faux ! Ici, c’est l’auteur du manuscrit qui en fait la valeur. Et le manuscrit nous permet de rentrer de façon très intime dans la vie de son auteur. Par son écriture  (les graphologues vont se régaler !), mais aussi par les tranches de vie reflétées dans ses écrits.
On découvre avec un brin d’indiscrétion certaines lettres intimes, on est ému par les ratures d’un auteur dans ses brouillons, fasciné par celles d’Einstein dans ses calculs…
Le musée se divise en thématiques :
– les écrivains
– les artistes (art et musique)
– les personnages de l’Histoire
– les scientifiques.
Bien que la « maison-mère » du musée des lettres manuscrites se situe à Paris, la Belgique n’est pas en reste entre Hergé, Magritte, Léopold Ier ou les lettes de Victor Hugo en exil chez nous.
Outre la visite, les enfants ont adoré les « vidéo-guides », une tablette tactile munie d’écouteurs qui donne des commentaires adaptés à chaque âge (enfant ou adulte) accompagnés d’extraits de films, dessins animés, musique,…
Quelle émotion par exemple d’écouter Brel tout en lisant le première jet manuscrit de sa chanson « Liège ».
En bref, rien de plus « parlant » qu’une collection de lettres manuscrites ! Vous ressortirez de cette visite plein de savoir et d’émotion.

Quand un nouveau musée s’ouvre en Belgique, c’est déjà un événement. Quand il s’agit d’une initiative privée, c’est un exploit. Et quand le dit musée se démarque par sa présentation et ses outils pédagogiques, je dis trois fois bravo !

Si vous pensez que le musée du manuscrit est centré sur la calligraphie, les vieux parchemins ou les enluminures, vous avez tout faux !

La Voie verte Trans-Ardennes

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Excursion de Capucine | Rubriques : Etranger, Promenades | Date : 25-09-2011 | 3 commentaires

La Voie verte Trans-Ardennes
Pendant deux jours, nous sommes partis en famille à la découverte de la « Voie Verte » entre Givet et Charleville-Maizières, soit 80 km en pleine nature le long de la Meuse.
Alors que le réseau Ravel est bien développé chez nous, il se met seulement en place en France. Sur ce tronçon, vous pourrez profiter de l’infrastructure touristique développée grâce au tourisme fluvial et d’une ligne de chemin de fer (TER) aux multiples arrêts, vous permettant de rapatrier cyclistes et vélos sans aucune difficulté vers leur point de départ (le transport des vélos est gratuit).
Laissant notre voiture à Givet, nous démarrons vers midi en direction de Chooz. Le chemin longe d’abord la Meuse, puis recoupe le méandre pour éviter la centrale nucléaire. Ca grimpe ferme, dur dur pour commencer. A la première pause, deux gentils cyclistes gantois règlent mon guidon et ma selle. Ils s’en vont en Argonne sur leurs deux roues…
L’après-midi est idyllique : 20°C, petit vent dans le dos, soleil,… A Fumay, jolie petite ville coincée dans un méandre de la Meuse, nous visitons une exposition sur le passé ardoisier de la ville. Il y subsiste un « verdeau », terril fait d’éclats d’ardoise, et je ne résiste pas, malgré le poids, à en ramasser quelques-unes pour marquer les semis dans mon potager…
Vers Revin, la piste cyclable longe justement de beaux jardins collectifs, puis, après une petite côte, longe le chemin de fer. Arrivés à Revis, surprise : la piste cyclable et les bâteaux passent… dans un tunnel creusé sous la roche ! La ville de Revin est assez industrielle et compliquée, avec deux gros méandres et autant de ponts… Nous visitons le jardin public et le port de plaisance puis, n’ayant pas trouvé d’hôtel abordable ou accessible, nous reprenons le train vers Givet et notre voiture.
Après une bonne nuit de camping (sauvage) dans les environs de Revin, nous conduisons la voiture à la gare et repartons sur nos trois vélos, vers la Maison Espagnole, puis par le tunnel que les enfants ne se lassent pas de trVaverser.
La Vallée de la Meuse devient de plus en plus escarpée, avec des sites connus comme le Rocher des Dames ou celui des Quatre Fils Aymon (des pointes de quartzite émergeant du schiste qui, plus friable, s’est érodé). A Monthermé, il y a une belle abbaye près de l’embouchure de la Semoy (autre orthographe pour la Semois qui passe aussi chez nous). Nous pique-niquons et nageons non loin de là (si, si, dans la Meuse !).
Nous roulons à bonne allure jusque Montcy, en face de Charlevilles (le détour, très raide, est inutile : leur musée est fermé !). Nous arrivons à Charleville par un ravissant sentier, le long de la Meuse, qui amène au port de plaisance et au Parc du Mont Olympe, d’où une passerelle conduit à la ville en toute sécurité.
Très belle Place Ducale, soeur de la Place des Vosges de Paris. Mais surtout très belle découverte de Maizières, ville médiévale fortifiée et entourée d’un bras de Meuse, qui mérite à elle seule un voyage.
Un sublime concert d’orgues à la basilique (dont les vitraux de Dürbach sont une vraie merveille) clôt cette belle escapade. Nos compteurs affichent 100 kilomètres, en deux jours, pas mal !

Pendant deux jours, nous sommes partis en famille à la découverte de la « Voie Verte » entre Givet et Charleville-Maizières, soit 80 km en pleine nature le long de la Meuse.

Bouvignes, fleuron du patrimoine mosan

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Excursion de Capucine | Rubriques : Namur, Villes et villages | Date : 23-09-2011 | 1 commentaire

Bouvignes, fleuron du patrimoine mosan
Bouvignes, minuscule ville en bord de Meuse, face à Dinant, recèle tout ce qu’il faut pour une excursion réussie : un magnifique patrimoine, des rues pittoresques, un musée à la pédagogie soignée, une jolie balade, de superbes paysages,…
Tout commence à la maison espagnole, siège du Musée du Patrimoine Médiéval Mosan (MPMM). Venez-y de préférence à pied : le parking est aisé en bord de Meuse, et la ville est si jolie, avec ses étroites ruelles pavées, que c’est presque un crime de la traverser en voiture.
Le musée est très agréable à visiter, avec ses audioguides adaptés aux enfants (disponibles également pour adultes!) et ses nombreuses interactions avec les vitrines (« on peut toucher » : les enfants apprécient). Un petit regret : il manque comme un fil conducteur entre les salles, qui couvrent des thèmes comme le commerce sur la Meuse, les villes et châteaux au Moyen-Age, la société, la mort, l’artisanat,…
La visite continue dans la ville, toujours avec les audioguides, pour un parcours dans les anciennes ruelles, et même l’ascension de la colline jusqu’à la tour de Crèvecoeur. La cité a été restaurée dans les années ’90 et le résultat est très réussi : les anciens remparts sont mis en valeur, l’habitat mise sur la convivialité, la ville est grandement piétonne (comme au Moyen-Age).
J’ai trouvé de nombreux points communs entre Bouvignes et Bofor, sympathique petit musée près de Huy. Et j’ai surtout été étonnée de découvrir une aussi belle ville, méconnue, à deux pas de Dinant.
Comptez 1h30 pour la visite du musée et le même temps pour flâner dans la ville. Bouvignes est accessible en train (+ 1/2 heure de marche depuis Dinant le long du halage).

Vue panoramique de Bouvignes depuis la Tour de Crèvecoeur

Bouvignes, minuscule ville en bord de Meuse, face à Dinant, recèle tout ce qu’il faut pour une excursion réussie : un magnifique patrimoine, des rues pittoresques, un musée à la pédagogie soignée, une jolie balade, de superbes paysages,…

Promenade le long du Viroin à Nismes

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Excursion de Capucine | Rubriques : Namur, Promenades | Date : 19-09-2011 | 1 commentaire

Promenade le long du Viroin (9 km)
Profitant de notre séjour dans les Ardennes françaises, nous partons pour Nismes où « La Libre » propose une promenade de 9 km au bord du Viroin. Le parcours n’est pas balisé mais le plan est disponible à l’office du tourisme.
Nismes est un joli village sur l’Eau Noire. Le parc de son château (ayant appartenu à un maître de forges) a été aménagé en jeux d’eau et sculptures. Les enfants adorent !
La balade longe le ruisseau
et le chemin de fer touristique Mariembourg – Treignes (où des trains à vapeur circulent en été). On grimpe ensuite sur la « tienne », collinne plantée de pins noirs qui était jadis une pelouse calcaire où paissaient les moutons.
On rentre ensuite à Nismes en longeant un petit site karstique et une belle pelouse calcaire.
Le parcours ne permet pas de visiter le « Fondry des Chiens », une sorte de gouffre en pleine pelouse entre de gros blocs calcaires, qui mérite le détour pendant ou après la promenade. Le site est très prisé des naturalistes. On y trouve des plantes rares comme la viorne, le sceau de Salomon, l’orphys,…

En route vers les Ardennes françaises, nous passons par Nismes où « La Libre » propose une promenade de 9 km au bord du Viroin.

Le Viroin à Nismes

A la découverte du Domaine de Bokrijk (Genk)

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Excursion de Capucine | Rubriques : Anvers et Limbourg, Parcs d'attraction | Date : 15-09-2011 | 6 commentaires

A la découverte du Domaine de Bokrijk (Genk)
Le Domaine de Bokrijk est un peu l’équivalent flamand du Fourneaux ???????? : un grand domaine (près de 500 hectares), un écomusée rassemblant d’anciennes maisons paysannes, des animations assurées par des personnages d’époque.
Ne disposant que d’une documentation en néerlandais, nous avons mis un peu de temps à comprendre que le domaine de Bokrijk est constitué en fait de 3 villages, chacun représentant une région : la Campine, la Hesbaye flamande et les Polders de Flandre occidentale et orientale.
Plusieurs itinéraires permettent de visiter le site : un circuit pour les enfants de 3 à 7 ans, un itinéraire « nature », un chemin découverte et même un parcours pour les fans du film « De vijfde boog » (totalement inconnu en Wallonie).
Nous nous sommes surtout inspirés des deux premiers circuits, découvrant au gré de nos envies (et des rencontres) les multiples facettes de Bokrijk:
– ses bâtiments reconstruits pierre par pierre : maisons, fermes, moulins, église, chapelles,…)
– ses personnages historiques comme le maréchal-ferrand et surtout Valère, notre paysan du XVIème siècle, passionné par l’histoire du domaine et intarrissable pour vous raconter (en 4 langues !) les anecdotes, des plantes sauvages à mettre dans les sabots (artemisia vulgaris) à la confiture de nèfles…
– ses animaux domestiques (ânes, moutons, lapins, chevaux de trait,…)
– ses jeux à l’ancienne pour les grands, et l’ancêtre du trotteur testé par Florine
– ses beaux potagers, du jardin des plantes médicinales au potager sauvage de Valère, en passant par de remarquables jardins pleins de fleurs
– son école avec la « très méééchante » institutrice, qui a passé les 3/4 de la visite à nous faire tester les châtiments corporels…
Et surtout, un accueil très gentil, le plus souvent en français, tout au long de notre parcours dans le parc. Ce qui compense grandement le manque de documentation dans notre langue !

Le Domaine de Bokrijk est un peu l’équivalent flamand du Fourneau Saint Michel : un grand domaine (près de 500 hectares), un écomusée rassemblant d’anciennes maisons paysannes, des animations assurées par des personnages d’époque.

Bokrijk

Plusieurs itinéraires permettent de visiter le site : un circuit pour les enfants de 3 à 7 ans, un itinéraire « nature », un chemin découverte et même un parcours pour les fans du film « De vijfde boog » (totalement inconnu en Wallonie).

TerrAltitude, parc d’aventures à Fumay

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Excursion de Capucine | Rubriques : Etranger, Parcs d'attraction | Date : 10-09-2011 | Laisser un commentaire

TerrAltitude, parc d’aventures à Fumay
Situé dans une ancienne ardoisière, au coeur d’un méandre de la Meuse, le parc acrobranches Terraventure, c’est d’abord une
histoire émouvante d’hommes et de femmes qui virent leur entreprise entièrement détruite par la tempête du 14 juillet 2010,
en plein coeur de la saison touristique.
Plutôt que de baisser les bras, une poignée d’animateurs (et d’animatrices) s’est retroussé les manches dès le lendemain du
drame, se transformant, pendant près d’un an, en bûcheron, débardeur, constructeur,…
Résultat, un parc qui a fait peau neuve pour sa réouverture, début-juillet 2011. Attention, si vous voulez profiter des
activités de TerrAventure, ne tardez pas : la saison se termine fin-septembre.
Que trouve-t-on à TerraVenture?
Quelques attractions « phare », réservées aux adultes, comme le « fantasticable », la plus grande tyrolienne d’Europe, descente
vertigineuse au-dessus de la Meuse et des bois (non, non, je n’ai pas essayé !), ou le saut à l’élastique depuis une tour
en bois de 20 mètres de haut.
Le « free jump », un saut de 8 mètres de haut dans un espèce de gros coussin gonflant
Cinq parcours acro-branches, accessibles aux enfants, adolescents et adultes selon leur taille les bras levés. Le souci
avec nos enfants, c’est qu’ils sont très petits pour leur âge (11 et 13 ans). Résultat, les deux seuls parcours qui leur
étaient autorisés leur ont semblé trop faciles, et les consignes de sécurité extrêmement lourdes (décrocher le mousqueton
rouge, rattacher le mousqueton rouge, décrocher le mousqueton vert,…) les ont passablement ennuyés, surtout à un mètre du
sol.
Heureusement, ils ont adoré le parcours « sensation », au-dessus d’un grand filet, où ils pouvaient évoluer sans baudrier et
avoir la sensation de voler entre les arbres.
En conclusion, je conseillerais surtout ce parc pour les groupes de jeunes adultes ou les familles avec de grands ados, et
bien entendu par beau temps !

Situé dans une ancienne ardoisière, au coeur d’un méandre de la Meuse, le parc acrobranches TerrAltitude, c’est d’abord une histoire émouvante d’hommes et de femmes qui virent leur entreprise entièrement détruite par la tempête du 14 juillet 2010, en plein coeur de la saison touristique.

TerrAltitude Fumay

Plutôt que de baisser les bras, une poignée d’animateurs (et d’animatrices) s’est retroussé les manches dès le lendemain du drame, se transformant, pendant près d’un an, en bûcheron, débardeur, constructeur,…

Résultat, un parc qui a fait peau neuve pour sa réouverture, début-juillet 2011. Attention, si vous voulez profiter des activités de TerrAventure, ne tardez pas : la saison se termine fin-septembre.

Sur le tournage de « Rien à Déclarer »

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Excursion de Capucine | Rubriques : Hainaut, Sites touristiques | Date : 04-09-2011 | Laisser un commentaire

Sur le tournage de « Rien à Déclarer »
Si, comme les miens, vos enfants connaissent par coeur toutes les répliques des douaniers belges et français dans le film « Rien à Déclarer », vous leur ferez très plaisir en les emmenant sur le lieu du tournage, un ancien village frontalier qui a eu la bonne idée de se transformer en mini-attraction touristique.
C’est à Macquenoise, entre Chimay (B) et Hirson (F) qu’a été tourné le film « Rien à Déclarer », réalisé par Dany Boon et Benoit Poelvoorde. Le poste-frontière belge est transformé en mini-musée où vous retrouverez quelques souvenirs du film : la vieille machine à écrire du douanier en chef, le panneau en fonte que Poelvoorde déplace nuitemment pour « récupérer ce qui nous est dû », et les étoiles au-dessus, et un petit film retraçant la création des décors du film.
En effet, la plupart du village de  Courquain (Koorkin en « belge ») et notamment le mythique café « No man’s land » ont été créés de toutes pièces et malheureusement démontés après le tournage. Mais ne boudons pas notre plaisir : des panneaux expliquent les différents endroits-clés du film, et vous pourrez même rêver à bord d’un bolide des douanes internationales (avant transformation par un habile mécanicien) !
Il ne vous reste plus qu’à rentrer à la maison pour revoir le DVD du film !

Si, comme les miens, vos enfants connaissent par coeur toutes les répliques des douaniers belges et français dans le film « Rien à Déclarer », vous leur ferez très plaisir en les emmenant sur le lieu du tournage, un ancien village frontalier qui a eu la bonne idée de se transformer en mini-attraction touristique.

Rien à déclarer

Les merveilles de Pairi Daiza

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Excursion de Capucine | Rubriques : Hainaut, Parcs d'attraction | Date : 04-07-2011 | 9 commentaires

Exit Paradisio, parc à oiseaux, jardin zoologique au naturel, et place à Pairi Daiza : un monde merveilleux qui invite au voyage et au plaisir des sens…

Où ailleurs au monde pourriez-vous passer d’un jardin andalou à une pagode chinoise, d’une plaine australienne à un temple indonésien, des rizières balinaises à une forêt humide de Nouvelle-Zélande ?

Kayak sur la Lesse de Houyet à Dinant

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Excursion de Capucine | Rubriques : Namur, Promenades | Date : 02-07-2011 | 9 commentaires

La météo de ces vacances d’été nous incite à faire pas mal de découvertes, et la Belgique en été recèle bien des trésors touristiques… On se demande même pourquoi on court parfois si loin, alors que c’est si beau chez nous.

La descente de la Lesse en kayak, entre Houyet et Anseremme (près de Dinant) est une excurson fa-bu-leu-se, surtout par temps de canicule.

Le Mont Mosan à Huy

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Excursion de Capucine | Rubriques : Liège, Parcs d'attraction | Date : 09-06-2011 | 7 commentaires

Situé sur les hauteurs de Huy, le parc récréatif du Mont Mosan n’est ni moderne, ni spectaculaire.

Il vous réservera pourtant de chouettes surprises, surtout si vous vous y rendez avec des petits bout (de 3 à 6 ans) et par une belle journée ensoleillée (indispensable !).

En marche au-dessus de Namur

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Excursion de Capucine | Rubriques : Namur, Promenades | Date : 03-06-2011 | Laisser un commentaire

La première balade du guide « En marche au Pays de Namur » vous invite a découvrir la capitale wallonne à pied, en grimpant sur sa citadelle, en longeant les quais de la Sambre et de la Meuse et en parcourant ses sympathiques rues piétonnes.

Archéoparc gallo-romain de Malagne (Rochefort)

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Excursion de Capucine | Rubriques : Namur, Sites touristiques | Date : 20-05-2011 | 3 commentaires

Archéoparc gallo-romain de Malagne (Rochefort)
J’avoue que j’ai longtemps hésité avant de visiter La Malagne. Le mot « archéoparc » me faisait penser à une sorte de parc d’attraction sur un air pseudo-historique. J’étais bien loin de me douter que j’y touverais des trésors archéologiques et une démarche scientifique irréprochable, sans oublier un accueil exceptionnel.
Tout comme le préhistosite de Ramioul vous plonge dans la préhistoire, l’archéoparc de Malagne a pour but de vous faire comprendre, avec vos 5 sens, ce qu’était la vie dans une villa gallo-romaine au IIème siècle après JC.
Mais décortiquons d’abord le mot « gallo-romain »… Gallo, les Gaulois, c’est nous. Les Romains, ce sont ces envahisseurs venus su sud, sous la direction de Jules César. Nous sommes en -50 avant JC.
N’ayant pu résister à l’envahisseur romain, le Gaulois s’adapte. Il garde ses coutumes (ses dieux, sa cervoise, son mode vestimentaire), et adopte des innovations venues de Rome (les bains, des techniques agricoles, certaines races d’animaux).
La maison du maître, sur les hauteurs du domaine, est construite en pierres locales (nous sommes sur un exceptionnel gisement de calcaire) et mesure plus de 100 mètres sur 20. C’est la plus vaste d’Europe du Nord ! Les fondations sont encore bien visibles, ainsi qu’une cave et quelques vestiges des thermes.
Mais une villa romaine, c’est aussi toute la « pars rustica », le domaine agricole, avec ses granges, ses ateliers (four à pain, bas-fourneau, maréchal-ferrand, brasserie,…). Cinq batiments ont été identifiés sur le site, dont deux entièrement reconstruits avec des techniques anciennes.
Les champs bordés de clôtures en noisetier abritent des espèces de moutons et de chevaux très proches des races anciennes. Et le clou du spectacle, pour moi, est sans conteste le jardin gallo-romain, avec ses planches de légumes cultivées sur les recommandations de Palladius, en repectant les associations de légumes, le calendrier lunaire, et en présentant des espèces bien souvent oubliées ou considérées comme « mauvaises herbes ».
On pense qu’il y avait peu de variété de légumes avant l’arrivée de la pommme de terre, de la tomate et du maïs. Que du contraire ! Légumes-feuille, salades, racines, fruits, graines, fleurs se déclinent en une multitude de variétés. Le chénopode Bon Henri, le Chardon Marie, la Brione dioïque, voilà des légumes oubliés !
Le Moyen-Age et ses jardins a peu à envier aux jardins romains, eux aussi divisés en parterres pour les plantes tinctoriales, aromatiques (celles importées de Rome comme la ciboulette et les aromates locaux comme…..), les plantes pour la vannerie, la corderie, les plantes médicinales, les plantes décoratives,…
La démarche de l’archéoparc est certes de rendre l’histoire vivante et accessible à tous, mais toujours dans une démarche scientifique. Pas d’hypothèses ou d’histoires, mais des faits prouvés par les textes ou la science (ex : l’étude des pollens pour connaitre les espèces végétales présentes sur le site à l’époque). Et également de l’expérimentation archéologique, comme cette moissonneuse reconstituée sur base des bas-reliefs et redoutablement ingénieuse.
Lutter contre les idées reçues est un autre but de Malagne. Les gallo-romains étaient un peuple très avancé sur le plan technique, ils vivaient de façon raffinée, mangeaient une cuisine variée et savoureuse, ils aimaient se reposer dans leur jardin, se relaxer dans les thermes, ils s’y connaissaient de façon magistrale en culture et en botanique, ils avaient un sens inné de l’environnement…
Alors si nous allions (ré)apprendre tout cela et renouer avec nos racines à La Malagne ?
En pratique :
Malagne se visite de préfértence en groupe scolaire, pour profiter des ateliers (corderie, poterie,…) ou lors des grandes journées d’animation (WE de l’Ascension, de la Pentecôte, mi-juillet).
Mais le site est aussi très agréable en visite individuelle, avec un audio-guide. Vous pourrez vous y balader 2 à 3 heures sans vous ennuyer une seconde !
Infos sur le site http://www

J’avoue que j’ai longtemps hésité avant de visiter La Malagne. Le mot « archéoparc » me faisait penser à une sorte de parc d’attraction sur un air pseudo-historique.

J’étais bien loin de me douter que j’y touverais des trésors archéologiques et une démarche scientifique irréprochable, sans oublier un accueil exceptionnel.

Les merveilles de Chevetogne

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Excursion de Capucine | Rubriques : Namur, Parcs d'attraction | Date : 17-05-2011 | 3 commentaires

Depuis 10 ans, le Domaine Provincial de Chevetogne n’a cessé de s’embellir et de proposer au public de nouvelles découvertes, ludiques ou « nature ». Chaque année, nous y retournons avec un immense bonheur.

Voici un programme d’une après-midi avec nos plaines de jeux et jardins préférés.

Bois du Luc : charbonnage et village minier

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Excursion de Capucine | Rubriques : Hainaut, Sites touristiques | Date : 08-05-2011 | 3 commentaires

La Belgique regorge de sites miniers transformés en musée : Blégny, le PASS, le Grand Hornu, le Bois du Cazier

Mais plus qu’un charbonnage, à Bois du Luc, près de La Louvière, c’est toute la vie des mineurs et de leur famille que vous allez découvrir.

A vélo sur la Traversine (RAVeL 127 vers Hannut)

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Excursion de Capucine | Rubriques : Liège, Promenades | Date : 08-05-2011 | 3 commentaires

La Traversine est une ancienne voie de chemin de fer qui reliait Huy (Statte) à Hannut et Landen. Aujourd’hui, la ligne 127 est presque entièrement cyclable, et c’est l’un des plus jolis tronçons de RAVeL que j’aie parcouru.


Le RAVel 127 passe sous le Château de Fumal : un site exceptionnel

Promenade autour de Natoye (8 km)

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Excursion de Capucine | Rubriques : Namur, Promenades | Date : 10-04-2011 | Laisser un commentaire

Châteaux, belles fermes en pierre, arbres remarquables, villages et ruisseaux sont au programme de cette balade de 8 km à travers le Condroz namurois.

Ferme de Natoye

Au début du printemps, les peupliers baumiers parfument le parcours, qui emprunte de petites routes sans trafic et quelques chemins (carrossables pour les poussettes) de part et d’autres de la N4 (départ de Skeuvre, entre Namur et Marche).

Le départ de la balade à Skeuvre permet d’admirer un très joli ensemble architectural avec l’église, de pur style roman, la ferme et le château (reconstruit plus récemment). La plaine de jeux au pied de la tour fortifiée de l’église mettra les enfants de bonne humeur !
En marchant vers Natoye, nous observons la géographie typique du Condroz avec son alternance de collines (les tiges) et de vallées (les chavées). Au départ, une couche de grès, recouverte d’une couche de calcaire, puis un plissement, puis l’érosion du calcaire sur les crètes, laissant apparaitre le grès. Résultat, les tiges plus arides sont recouvertes de forêts, tandis que les vallées, plus humides, sont occupées par les prairies. Entre les deux, les flancs limoneux sont consacrés aux cultures.
L’architecture des fermes montre la coexistance de la culture (avec de superbes grandes) et de l’élevage, tandis que les maisons mélangent harmonieusement moëllons calcaires et pierres en grès.
Longeant le Petit Bocq, l’itinéraire traverse de jolis hameaux comme Florée et Maibelle, avec son tilleul remarquable.
Particularité du Condroz, le plus petit village possède son petit château et sa ou ses fermes en pierre, dont certaines (Natoye, Maibelle) rivalisent en taille et en beauté avec la demeure du châtelain !
Après une bonne grimpette, on arrive à la chapelle de Notre Dame de Bon Secours, puis on longe la tige avant de redescendre vers Skeuvre par ce qui fut une magnifique drève aux arbres remarquables… Fut, comme les futs de ces géants que nous avons hélàs découverts couchés le long de la route.
La promenade « De Skeuvre à Champignac », balisée de losanges jaunes, est présentée dans le guide gratuit « Balades et vous » de la Maison du Tourisme Condroz Famenne (à Hamois). Roadbook et carte disponibles gratuitement à l’office du tourisme de Hamois (www.hamois.be). IGN 54/1-2

Le Canal du Centre à vélo

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Excursion de Capucine | Rubriques : Hainaut, Promenades | Date : 24-03-2011 | 2 commentaires

C’est à l’Office du Tourisme de La Louvière que j’avais acheté la carte du « Chemin des Ascenseurs », un fantastique parcours à vélo en boucle de 20 km le long des canaux du Centre et du Ravel 1.

La balade permet de découvrir les merveilles du patrimoine fluvial wallon, du XIXème siècle (le long du canal du centre historique) au XXIème siècle (le long du « nouveau » canal du centre).

Promenade à Buzet (Floreffe)

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Excursion de Capucine | Rubriques : Namur, Promenades | Date : 17-03-2011 | Laisser un commentaire

Par une belle journée de fin d’hiver, nous avons découvert le plateau entre Buzet et Floreffe, sur la rive droite de la Sambre.

Promenade à Buzet (Floreffe)

Voici une promenade de 7 kilomètres qui frappe par sa variété (panoramas, bois, champs, nature, sentiers,…).

Promenade au coeur de Maastricht

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Excursion de Capucine | Rubriques : Etranger, Villes et villages | Date : 12-03-2011 | 3 commentaires

Située au bord de la Meuse, à 30 km de Liège, Maastricht estla plus belge des villes hollandaises. Bien connue pour le shopping, la ville mérite le détour pour son riche patrimoine historique et architectural.

Je vous invite à la découvrir en suivant l’itinéraire « Maastricht pas à pas », vendu par l’Office du Tourisme.

Musée des Arts Anciens du Namurois

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Excursion de Capucine | Rubriques : Musées, Namur | Date : 11-03-2011 | 1 commentaire

A ne pas confondre avec le Musée de Groesbeeck de Croix (qui appartient à la Ville de Namur), le musée provincial des Arts anciens du Namurois est installé dans l’hôtel de Gaiffier d’Hestroy, situé rue de Fer, au milieu des boutiques « chic » du centre de Namur.

Le Carnaval de Binche

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Excursion de Capucine | Rubriques : Evénements, Hainaut | Date : 11-03-2011 | 5 commentaires

Tout a déjà été dit ou écrit sur le plus célèbre de nos Carnavals, patrimoine immatériel de l’UNESCO depuis 2003. Et pour voir les Gilles de près, rien de tel que de suivre le cortège à la télé…

Alors, pourquoi se ruer dans des trains bondés et affronter la foule le dimanche, lundi ou mardi gras ?

Exposition SOS Planet

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Excursion de Capucine | Rubriques : Evénements, Liège | Date : 27-02-2011 | 3 commentaires

Exposition SOS Planète
Créée par les concepteurs de « J’avais 20 ans en 1945 », l’exposition « SOS Planète », à la gare des Guillemins jusqu’au 3 juillet 2011, ne manque pas d’effets spéciaux et de décors spectaculaires.
Le thème du réchauffement climatique, par contre, n’est pas très original, quelques années à peine après « C’est Notre Terre » (Tour et Taxi). La différence, c’est que l’on a misé encore plus ici sur le catastrophisme.
On apprend que le mot « réchauffement climatique » n’est pas vraiment adapté. Il faudrait dire « dérèglements climatiques ». On parle (dans le désordre) des espèces d’animaux en danger de disparition, de la montée des océans, du cycle de l’eau, des émissions de CO2 et de méthane causées par l’activité humaine.
Dommage que l’on ne serve pas un petit remontant à la sortie car, personnellement, j’avais vraiment le moral à plat après la visite.
Paradoxe, les enfants, eux, ont bien aimé l’exposition. Ce sont surtout les effets spéciaux (décors avec de l’eau, intérieur d’un iceberg, glace) et les écrans en 3 dimensions qui les ont marqués.
Quelques commentaires :
« Cela nous inquiète un peu mais cela nous montre aussi que l’Homme agit ». Ferdinand (13 ans)
« Il y a des progrès à faire et cela nous donne envie de faire plus attention à l’énergie, à l’eau, à la pollution ». Joséphine (10 ans)
« Le jeu sur les animaux du pôle ne fonctionnait pas très bien et son but n’était pas clair. »
« Le film en 3 dimensions (Le voyage extraordinaire de Samy) projeté à la fin était vraiment très chouette. »

Créée par les concepteurs de « J’avais 20 ans en 1945 », l’exposition « SOS Planet », à la gare des Guillemins (Liège) jusqu’au 3 juillet 2011, ne manque pas d’effets spéciaux et de décors spectaculaires.

Exposition SOS Planet

Bruxelles : les Marolles et la Porte de Hal

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Excursion de Capucine | Rubriques : Brabant et Bruxelles, Musées | Date : 26-02-2011 | 1 commentaire

Bruxelles : les Marolles et la Porte de Hal
Par une belle après-midi ensoleillée, nous sommes partis à la découverte de l’histoire de Bruxelles, remarquablement présentée au sein du Musée de la Porte de Hal.
Dernier vestige de la deuxième enceinte de Bruxelles (XIVème S.), la porte fut utilisée comme prison puis transformée en musée d’armes, à la fin du XIXème S. A cette époque, on lui ajouta un étage et une façade néo-gothique côté ville.
Complètement rénovée dans les années 2000, la Porte de Hal renoue avec son passé en nous présentant l’Histoire de Bruxelles sous deux angles principaux : les fortifications et les guildes.
De la première enceinte XIIème S. autour du centre jusqu’au grands travaux de l’époque « expo 58 » sacrifiant les promenades arborées de la petite ceinture à l’auto-reine, vous découvrirez les 7 portes du « pentagone bruxellois » comme vous ne les avez jamais vues.
Mais l’histoire d’une ville, c’est aussi celle de ses habitants, et en particulier les artisans et commerçants, regroupés en guildes et défilant fièrement pour l’Ommegang, une fête qui remonte à ………….. Le saviez-vous ? Les guildes sont à l’origine des premières « mutuelles ». Regroupées en « nations », les guildes possédaient une clé de chaque porte, tandis que les 7 lignées nobles de la ville en possédaient une autre.
Photo : tous les ans, chaque guilde organisait un concours de tirs (à l’arc ou à l’arbalète) pour désigner son « roi ».
Après ce passionnant plongeon au Moyen-Age, c’est le vertige qui vous guette en haut du chemin de ronde ou dans les escaliers en colimaçon. N’ayez pas peur de pousser les portes : la Porte de Hal recèle plein de trésors !
Pour continuer la visite, imaginez-vous descendant du Fort de Monterey, au-dessus de l’Obbrussel (aujourd’hui Saint-Gilles), passant sous la porte et rentrant dans la cité par la Rue Haute.
Un très agréable circuit pédestre édité par la Direction des Monuments et Sites (www.monument.irisnet.be) vous fera découvrir un quartier authentique, cosmopolite et riche en architecture de toutes les époques. Sans oublier de chouettes cafés (je recommande « La Brocante » à l’angle de la Place du Jeu de Balle), antiquaires, magasins de décoration et petits restos.
Sans oublier les cités ouvrières, remarquablement rénovées par la ville de Bruxelles.
Le circuit serpente entre le bas de la ville (souvent appellé à tort « Marolles ») et les alentours du Palais de justice (qui, eux, portent vraiment ce nom). Il faisait déjà nuit lorsque nous sommes rentrés à la Gare du Midi, fourbus mais ravis de cette découverte d’un « autre Bruxelles ».

Par une belle après-midi ensoleillée, nous sommes partis à la découverte de l’histoire de Bruxelles, remarquablement présentée au sein du Musée de la Porte de Hal.

La Porte de Hal (Bruxelles) La Porte de Hal (Bruxelles)

Binche, tellement plus que le carnaval !

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Excursion de Capucine | Rubriques : Hainaut, Villes et villages | Date : 26-02-2011 | 2 commentaires

Avec sa muraille en pierre longue de 2,5 Km et ses 25 tours, Binche mérite le titre de « Carcassonne » de Wallonie. C’est en effet la seule enceinte médiévale presque intégralement conservée du pays.
Un peu d’histoire.
La ville est née au XIIème siècle sur un éperon rocheux cerné sur trois côtés par une rivière. Il n’est pas interdit de penser que le site servit de camp romain (on est à deux pas de la voie romaine reliant Tongres et  Bavois (mot à vérifier) ) ou que le site était propice pour un habitat temporaire ou permanent durant la préhistoire…
Le parc de Binche, situé derrière la collégiale Saint Ursmer, est le plus riche en traces archéologiques. Aménagé en jardin de plaisance, il recelait sous ses rosiers les ruines du somptueux palais renaissance édifié au XVIème siècle pour Marie de Hongrie, la soeur de Charles Quint.
Du haut des remparts, vous vous replongez au moyen-âge. Vous comprenez pourquoi l’arrivée des canons ont rendu la ville indéfendable : de la colline d’en face, quelle belle cible que les remparts de Binches! La ville perdit ainsi son rôle de place forte au XVIème siècle, raison pour laquelle ses murailles ne furent pas transformées.
Enclavées peu à peu par les maisons, elles ne furent pas non plus démolies, à part les portes et un tronçon de 300 mètres (sur 2,5Km!)
Un gros effort de mise en valeur de Binche et de son patrimoine a été fait il y a 20 ans, avec notamment la rénovation des murailles et les fouilles dans le parc. A l’époque, un très bel itinéraire fut amenagé autour des remparts. Celui-ci est malheureusement inaccessible par endroits (manque d’entretien? Vandalisme?) mais que cela ne vous empêche pas de faire le tour de la ville!
Par où commencer sa visite? Vous pouvez d’abord traverser le centre de Binche par la rue principale, qui vous mène à l’hôtel de ville, dont le beffroi est protégé par l’UNESCO (comme ceux de Thuin et de Charleroi). L’office du tourisme vous remettra un plan et d’intéressantes brochures. Continuez vers la collégiale Saint Ursmer, puis le parc en haut des remparts, avec les ruines du château. Descendez ensuite par la ruelle des promenades et le vieux cimetière. Faire le tour des remparts (complet ou seulement la partie sud, la plus ancienne). Ne manquez pas de déguster une « rose des remparts » brassée par la brasserie binchoise, dans un des très très nombreux cafés que compte la ville (à mon avis, Binche compte le plus grand nombre de cafés par habitant en Belgique!) Il serait injuste de terminer cet article sans évoquer le musée du masque, que nous n’avons pas eu le temps de visiter et qui vaut à lui seul le voyage!
Et le carnaval?? Si l’affluence du mardi gras vous décourage, sachez qu’il est possible de voir les gilles lors des « soumonces » (à verifier), sortes de répétitions les dimanches de février. Et si vous avez un peu de chance, même hors des dates, vous entendrez le son d’un tambour par une fenêtre ouverte ou vous rencontrerez un Gille « en civil » qui vous parlera, les yeux pleins d’étoiles (ou d’oranges) de ce célébrisime carnaval.

Avec sa muraille en pierre longue de 2,5 Km et ses 25 tours, Binche mérite le titre de «Carcassonne de Wallonie». C’est en effet la seule enceinte médiévale presque intégralement conservée du pays.

Les remparts de Binche

Fabuleux château de Seneffe

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Excursion de Capucine | Rubriques : Hainaut, Musées | Date : 30-01-2011 | 4 commentaires

Alors que nous sillonnons la Belgique depuis plus de 5 ans, nous n’avions encore jamais visité le Château de Seneffe !

Quelle surprise de découvrir, dans ce petit village du Hainaut, un authentique château du XVIIIème siècle parfaitement restauré, abritant des collections d’orfèvrerie époustouflantes, avec une scénographie digne des plus grands musées…

Promenade autour de Gelbressée (10 km)

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Excursion de Capucine | Rubriques : Namur, Promenades | Date : 15-01-2011 | Laisser un commentaire

C’est sur le site de l’asbl « Animation gelbressoise » que nous avons trouvé cette promenade en boucle de 3 heures, qui vous emmène dans la campagne entre Bonnine, Champion, le fort de Marchovelette et Gelbressée.

Le fort de Marchovelette

Un parcours assez facile, qui évite soigneusement les routes, longe de beaux bois et vous donne régulièrement de très belles vues panoramiques sur les campagnes. Et si vous êtes amateur d’histoire et de vieilles pierres, vous ne serez pas déçu.

La Louvière et le musée Ianchelevici

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Excursion de Capucine | Rubriques : Hainaut, Musées | Date : 07-01-2011 | 2 commentaires

Il y a 150 ans, le site de La Louvière était une zone agricole et s’appelait Saint-Vaast. La ville s’est construite autour de quelques usines (notamment Royal Boch) aujourd’hui presque toutes fermées. Rien de bien attirant sur le plan touristique, me direz-vous ? Et pourtant, La Louvière cache un patrimoine architectural et surtout muséal qui mérite le détour.

La Louvière : fontaine de Pol Bury
Sans oublier quelques statues et fontaines remarquables, comme celle-ci, de Pol Bury

Expo « La Collection Boch » à Mariemont

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Excursion de Capucine | Rubriques : Evénements, Hainaut | Date : 02-01-2011 | 1 commentaire

Il est de ces excursions dont l’inspiration vous vient au petit déjeuner, devant une tasse et une assiette…


Ce service « Royal Boch » dessiné par René Picry fut très populaire dans les années ’70.

Fleuron de notre industrie wallonne, les faïenceries Boch à La Louvière sont aujourd’hui menacées de destruction. L’exposition « Le Souffle de Prométhée » retrace l’histoire de la faïencerie au travers de ses pièces les plus représentatives.

Nouveautés au Museum des Sciences Naturelles

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Excursion de Capucine | Rubriques : Brabant et Bruxelles, Musées | Date : 28-12-2010 | 1 commentaire

Le Museum des Sciences Naturelles à Bruxelles est un grand classique des excursions en famille. Si vous n’avez pas encore visité la galerie des dinosaures et celle de l’évolution, courez-y ! Et si vous croyez déjà tout connaître du musée, refaites-y un tour. En effet, il y a toujours du neuf au museum !

Museum des Sciences Naturelles Museum des Sciences Naturelles

Ce 10 décembre 2010 était inaugurée la galerie « Biodivercity ». Le thème de la faune dans la ville était déjà présenté au sous-sol, juste à côté de la section Paléontologie. Mais cette fois, le musée a vu les choses en grand.

Musée de Louvain-la-Neuve

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Excursion de Capucine | Rubriques : Brabant et Bruxelles, Musées | Date : 01-12-2010 | Laisser un commentaire

La région de Wavre – Louvain-la-Neuve – Ottignies est un peu délaissée sur ce blog, mais il faut bien reconnaître qu’à part Walibi, les buts d’excursions y sont rares. Et ce n’est pas le site Internet de la Maison du Tourisme « des Ardennes Brabançonnes » qui pourra me démentir, il est bloqué par une vilaine erreur technique en page d’accueil !

Musée de Louvain-la-Neuve

Au milieu de ce mini-désert culturel, un petit îlot émerge toutefois, c’est le Musée de Louvain-la-Neuve. Non, non, pas le Musée Hergé… Je parle d’un petit musée d’art, très éclectique, situé au coeur de la cité estudiantine, au sein même de la bibliothèque où révisent les étudiants.

Biennale du Design 2010 à Liège

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Excursion de Capucine | Rubriques : Evénements, Liège | Date : 20-10-2010 | 1 commentaire

Il y a 2 ans, nous avions beaucoup aimé la Biennale du Design et ses nombreuses expositions dans toute la ville de Liège. Cette année, le thème était « design et Nature », et nous avons a-do-ré !

Château de Vêves et Parc de Furfooz

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Excursion de Capucine | Rubriques : Namur, Sites touristiques | Date : 06-10-2010 | 2 commentaires

Situé à 10 minutes de Dinant, la région de Vêves et Furfooz recèle des merveilles parfois mieux connues des touristes nérlandophones que des Wallons !

C’est le cas du fabuleux Château de Vêves, propriété de la famille de Liedekerke Beaufort depuis le XIIIème siècle. Quant au Parc de Furfooz, vous l’avez sans doute aperçu en descendant la Lesse en Kayak : savez-vous que ce site karstique remarquable a été occupé depuis le Paléolithique ?

La Roche-en-Ardenne

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Excursion de Capucine | Rubriques : Luxembourg, Villes et villages | Date : 29-09-2010 | 2 commentaires

On est vraiment saisi lorsque l’on découvre pour la première fois le site de La Roche-en-Ardenne. Le château fort en ruine domine un méandre de l’Ourthe. Blottie autour de sa forteresse, la petite ville de La Roche recèle bien des trésors…

Ciney par le Ravel

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Excursion de Capucine | Rubriques : Namur, Promenades | Date : 23-09-2010 | 8 commentaires

« Bienvenue à Ciney, sa collégiale, son parc, sa piscine », vous dit un panneau à l’entrée de la capitale du Condroz…

Pauvre ville de Ciney ! Ses trois fleurons ont été dévastés par la tempête du 14 juillet 2010. Mais ce n’est certainement pas une raison pour manquer une visite dans ville où l’accueil, la beauté des paysages et la gastronomie valent le détour !

Le Musée de la Céramique à Andenne

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Excursion de Capucine | Rubriques : Musées, Namur | Date : 13-09-2010 | 3 commentaires

[Mise à jour octobre 2020] Découvrez le nouveau musée de la céramique, beaucoup plus agréable à visiter, au Centre Muséal d’Andenne.

J’ai beaucoup hésité à publier cet article car je n’aime pas faire une critique négative d’un musée, surtout quand l’accueil y est charmant. Mais la critique est aussi constructive et source d’amélioration, et la langue de bois n’est pas mon fort.

Promenade en boucle entre Huy et Ben-Ahin (11 km)

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Excursion de Capucine | Rubriques : Liège, Promenades | Date : 25-08-2010 | 10 commentaires

L’Office du Tourisme de Huy propose une série d’itinéraires en boucle, de 3 à 11km, vers Tihange, la Hesbaye ou le Condroz. Nous avons choisi le plus long (11 km), une très belle promenade à travers bois vers Ben-Ahin, avec un retour le long de la Meuse.

La  Meuse à Huy, la collégiale, la citadelle et le téléphérique

Bofor, un musée d’histoire vivante à Ben-Ahin (Huy)

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Excursion de Capucine | Rubriques : Liège, Musées | Date : 13-08-2010 | 2 commentaires

Au cours d’une promenade entre Huy et Ben-Ahin, nous avons découvert le « Centre d’interprétation de la terre de Beaufort », un sympathique musée sur l’histoire de nos régions situé en bord de Meuse, sous les ruines du Château de Beaufort.

Bofor : centre  d'interprétation de la terre de Beaufort Musée Bofor à  Ben Ahin

Musée Royal de Mariemont

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Excursion de Capucine | Rubriques : Hainaut, Musées | Date : 26-05-2010 | 4 commentaires

Le Musée Royal de Mariemont, près de La Louvière, fait partie de ces trésors cachés que l’on découvre avec émerveillement par un après-midi pluvieux…

Seilles et la réserve de Sclaigneaux

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Excursion de Capucine | Rubriques : Namur, Promenades | Date : 23-05-2010 | 3 commentaires

La réserve naturelle de Sclaigneaux est un des buts de promenade préférés des enfants, et est magnifique en toutes saisons. C’est bien normal qu’on la retrouve sur plusieurs itinéraires de promenade, notamment la Balade n°23 du guide « En Marche au Pays de Namur ».

C’est une boucle de 9 km très facile, qui part de la magnifique église Saint Etienne de Seilles. Une perle du XIème siècle, dont la tour et le transept ont plus de 1000 ans !

Promenade à Seilles

Zoutleeuw entre histoire et nature

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Excursion de Capucine | Rubriques : Brabant et Bruxelles, Villes et villages | Date : 11-05-2010 | 3 commentaires

Zoutleeuw est une ville étonnante, située à quelques kilomètres de Saint Trond. Prospère grâce à l’industrie du drap et à la navigation sur la Petite Gette, la ville semble s’être repliée sur elle-même depuis le XVème S. Malgré le temps, il reste des traces remarquables de l’âge d’or de Léau.