Excursion en familleTourisme et promenades en Belgique

Ville carrefour depuis l’époque romaine, Marche-en-Famenne vous étonnera par sa riche histoire, son charmant centre urbain et les sublimes sculptures du Maître de Waha.

Dès votre arrivée à Marche-en-Famenne, rendez-vous à l’office du tourisme, Boulevard du Nord. 

Un accueil charmant, un petit guide de découverte de la ville vendu 2 EUR, et un film qui vous projette (au propre comme au figuré) dans les jolis paysages de la Famenne.

La ville de Marche conserve un plan assez proche de celui du XIIIe siècle, époque où elle était entourée de murailles et de tours pour se protéger de sa turbulente voisine, la Principauté de Liège. Il ne reste malheureusement aucun vestige de cette enceinte, à part un morceau de tour Rue Rempart des Jésuites.

La balade proposée par l’office du tourisme permet d’apprécier les étroites ruelles, les façades mélangeant brique et pierre bleue, l’église Saint Remacle, d’anciens couvents, des villas bourgeoises,… De sympathiques commerces et un accueil toujours chaleureux ajoutent au plaisir de la découverte.

Le musée de la Famenne est incontournable ! Outre ses salles consacrées aux Francs et aux Carolingiens, sa magnifique collection de statues du Maître de Waha vous touchera à l’âme. « Humanité, humilité et humour » sont les caractéristiques de ces oeuvres sculptées entre 1500 et 1550. On ne connaît rien de leur(s) auteur(s), ce qui ajoute une touche de mystère à leurs sourires énigmatiques.

La balade se poursuit à l’est de la ville, par-delà la nationale, dans le site « du monument », promontoire rocheux qui fut un lieu de culte bien avant la christianisation de la région par Saint Remacle.

De l’autre côté de la ville, une autre escapade en pleine nature vous est proposée, dans le site du Fond des Vaulx. Nous avons préféré poursuivre notre pèlerinage sur les traces du maître de Waha en nous rendant à l’église de Waha toute proche.

Mon conseil pour prolonger la magie de votre visite à Marche : lire le livre « Le Maître de Waha » écrit par Luc Templier, le conservateur du musée.