La première enceinte de Bruxelles

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Excursion de Capucine | Catégories : Brabant et Bruxelles, Promenades | Date : 18-01-2013

C’est à un jeu de piste archéologique et historique que vous invite cet excellent livret de la Direction des Monuments et Sites. En vous promenant dans le centre de Bruxelles, retrouvez les vestiges, visibles ou évoqués, de la muraille qui entourait la ville au XIIIeme siècle.

Même si elle semble avoir disparu, la muraille est marquée dans le paysage urbanistique de la ville, et c’est ce qui rend cette balade vraiment attachante.

Contrairement à la seconde enceinte, dont il ne reste que la Porte de Hal, la première enceinte n’a jamais été démantelée. Elle s’est fondue peu à peu dans le tissu urbain, devenant un mur entre deux maisons ou deux jardins, modelant la forme d’un quartier ou le tracé d’une rue.

 

Le parcours commence à la tour Anneessens, la mieux conservée au bord de la jonction Nord-Midi qui balafra la ville dans les années ’50.

Baissez les yeux en traversant le boulevard : le tracé de la muraille est indiqué par une sorte de rail en pierre, illuminé la nuit. À plusieurs autres endroits (rue de Dinant n°29, rue des Chartreux n°42), le tracé est ainsi matérialisé par des pavés dans la chaussée. Il se devine aussi par l’étroitesse d’une façade.

 

À quelques rues de là, dans la cour d’une école, vous découvrirez le plus long tronçon de muraille d’un seul tenant, que vous pourrez admirer sur l’autre face, rue de Villers. Au XVIIIe, la muraille était cachée par des maisons, aujourd’hui démolies. Ceci explique son bon état de conservation.

Je ne peux pas passer sous silence notre Manneken Pis national, que vous apercevrez derrière les grappes de touristes avant de bifurquer dans la Rue de l’Etuve.

 

Au Boulevard Anspach, imaginez que vous traversez la Senne, qui passait sous la muraille par une petite voûte. Aujourd’hui, la voûte (Oude Spuy) enjambe la piscine d’un hôtel de luxe ! Ce dernier ne se visite pas, contrairement à la salle à manger au sous-sol de l’hôtel Atlas, rue du Vieux-Marché-aux-Grains. Les enfants ont adoré !

Peu après la Place Sainte Catherine, vous découvrirez la Tour Noire, enchâssée dans un hôtel moderne, et rescapée des ravages de l’urbanisme moderne grâce au combat de quelques uns.

Et si vous aimez les hôtels, ne manquez pas le morceau de courtine reconstruit dans le hall du SAS, situé rue Fossé-aux-Loups n° 43. Le plus grand morceau (authentique, celui-là) se trouve dans le parking de l’hôtel, au niveau -1.

 

D’autres découvertes vous attendent dans la cour de l’école EHSAL (même la réceptionniste n’était pas au courant) et dans le fond du centre culturel hongrois, près de Sainte Gudule.

 

L’itinéraire se poursuit par le Palais des Beaux-Arts et le Musée d’Art Ancien, avant de rejoindre son point de départ, boulevard de l’Empereur.

Le feuillet détaillé (vraiment utile) et la carte simplifiée sont disponibles gratuitement au BIP (Place Royale) ou aux Halles Saint Géry. Cela tombe bien, ces deux excellents points d’information sur Bruxelles se situent sur le parcours des murailles !

 

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Commentaires (2)

Passer par le carrefour rue Royale/Treurenberg … on voit la Tour du Pléban et une partie d’un mur visible suite à destruction de l’immeuble du coin…

Merci Stéphanie ! Voilà un trésor de plus à découvrir le long de ce superbe parcours 🙂

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