Excursion en familleTourisme et promenades en Belgique

[Mise à jour du 23 décembre 2013 : le Musée de la BNB ferme ses portes pour déménager dans l’immeuble principal de la Banque, boulevard de Berlaimont. Consultez leur site (en bas de page) pour connaître la date de réouverture]

C’est sur les conseils de Brieux, notre voisin, que nous sommes allés visiter le Musée de la Banque Nationale de Belgique et son exposition permanente « Histoires d’argent ». Nous n’avons vraiment pas été déçus !

L’entrée du musée se situe face à la cathédrale Saint Gudule, à deux pas de la gare centrale. Mais nous sommes d’abord passés par les guichets, dans le bâtiment de 1957 situé Boulevard du Berlaymont, pour acheter la nouvelle pièce de 2 euros commémorant les 10 ans de la monnaie européenne.

Dans la série des itinéraires vélo en Hesbaye (nous avions déjà fait la balade « Fermes, Châteaux et Jardins » au départ de Franc-Warêt), nous voici repartis par une journée glaciale mais ensoleillée de décembre, à la découverte des paysages et surtout des très belles fermes en carré de la région de Fernelmont – Eghezée.

Le circuit n°4 « Balade en Hesbaye » (23 km sans côtes) part de la place de Noville-les-Bois et est (très bien) balisé en brun. C’est l’un des 5 circuits balisés par le BEP et la fédération du tourisme de la Province de Namur. N’oubliez toutefois pas d’imprimer la carte avant de partir !

Lors de notre visite de Technopolis en 2007, j’avais regretté que les expériences proposées soient surtout intéressantes pour les enfants de 10 ans et plus. Eh bien, nous avons été entendus ! Un tout nouvel espace a été aménagé pour les enfants de 4 à 8 ans : le « Kinder-doe-centrum ».

Dans ce monde « de grands », les enfants sont tour à tour ambulancier, garagiste, maçon, ils font leurs courses au supermarché, vont chercher (et même fabriquer !) de l’argent à la banque, ils font le plein de leur voiture,…

Aqualibi : voilà une excursion bien classique, mais que les enfants adoreront ! Le parc est ouvert tout au long de l’année, le mercredi dès 14 heures et pendant les congés scolaires.

En hiver, le kangourou mascotte de Walibi vous accueille à Aqualibi

C’est par une des plus courtes journées de l’année que nous avons parcouru la balade du Mont-Sainte-Marie, un itinéraire de 9 km au départ de Mozet, repris sur la carte des promenades pédestres de Gesves (promenade n°5 balisée d’un rectangle blanc vertical sur fond bleu).

Petite remarque avant de commencer : cet itinéraire est particulièrement boueux (bien que la carte le mentionne comme accessible aux vélos familiaux !!!). Ne faites donc pas la même bêtise que nous : oubliez poussette et chaussures de marche et vive les bottes en caoutchouc bien hautes !

Si vous n’avez pas d’idées d’excursion, c’est tout simple : prenez le train pour Liège Palais, passez à la maison du tourisme (Place Saint Lambert) et vous aurez au moins 10 thèmes de visite, des promenades, des musées, des spectacles,…

Petit tour en Outremeuse, via le Pont des Arches

Depuis la biennale du design, et notamment l’exposition dans l’ancienne église Saint Antoine, nous avions envie de découvrir le couvent des Frères Mineurs, si bien rénové, et le Musée de la Vie Wallonne qui vient d’y réouvrir.

Aix-la-Chapelle est la ville de Charlemagne, qui y fit bâtir au 8ème siècle un somptueux palais dont il reste encore de nombreux vestiges au centre de la ville.

L’hôtel de ville est construit sur le site du palais de Charlemagne et conserve plusieurs éléments du 8ème siècle

Hologramme de Charlemagne dans l’entrée de l’hôtel de ville

Les ruelles piétonnes du centre ne manquent pas de charme. Fontaines, statues, églises, mais aussi petits cafés (enfumés) et jolies boutiques, plus tentantes les unes que les autres. Sans oublier le marché de Noël, qui ouvre ses portes dès le 21 novembre (les chalets étaient déjà en cours de montage).

Situées le long de la Vallée du Samson, entre Andenne et Namur, les grottes « préhistoriques » de Goyet sont fermées le mercredi, raison pour laquelle nous ne les avions pas encore visitées.

Grâce au « week-end Wallonie bienvenue » qui se tenait ces 8 et 9 novembre sur la commune de Gesves, nous avons enfin pu combler cette lacune dans notre culture touristique. Enfin, combler en partie car « vu que c’est gratuit, on ne va quand même pas tout vous montrer » (sic !) et « pour voir les cavernes, il faudra revenir à la visite payante » (merci, on a compris).

L’Archéoforum, c’est un site archéologique situé sous la Place Saint Lambert, à Liège, là où s’élevait jusqu’en 1789 une splendide cathédrale gothique, comparable en taille et en splendeur à Notre-Dame de Paris, qui fut démolie par les Liégeois, en révolte contre le Prince Evêque. On apprend en outre que le site a compté pas moins de 3 églises successives, et même une villa gallo-romaine dont on peut encore voir l’hypocauste.

Le site ne se visite qu’avec un guide, avec un départ toutes les heures. La visite dure environ 1h30 et se termine par un film où la cathédrale revit par la magie des montages 3D.

Cet article a fait l’ojet d’une mise à jour lors de notre deuxième visite de Mons, en avril 2013.

Cela faisait longtemps que nous avions envie de passer une journée à Mons, mais la « Capitale Wallonne de la Culture » nous a fort déçus. Pourtant, les gens sont charmants et il faisait un temps très agréable pour se promener.

La Grand Place de Mons et le petit singe porte bonheur sur la façade de l’Hôtel de Ville

Malgré ses dimensions idéales et ses nombreux recoins sympathiques (passages entre de belles maisons, cours et jardins intérieurs,…), la ville de Mons ne propose aucun itinéraire intéressant pour la découvrir à pied.

Tous les 2 ans pendant 3 semaines, Liège devient la Mecque du design. De nombreux musées et galeries se transforment pour célébrer cet art au confluent de l’utile, de l’économique et du beau.

A l’honneur de l’édition 2008 :  Serrurier Bovy qui, à l’aube du XXème siècle, voulait rendre le beau (mobilier) abordable et accessible à tous, en particulier aux ouvriers. On reviendra pendant les vacances de Toussaint voir l’exposition qui lui est consacrée au MAMAC, le Musée d’Art Moderne, au Parc de la Boverie (jusqu’au 18 janvier 2009).

[Mise à jour du 25 octobre 2013 : les Musées d’Extrême-Orient sont fermés pour des mesures de sécurité et jusqu’à nouvel ordre, consultez le site]

Le pavillon chinois et la tour Japonaise sont repris dans la liste des musées ouverts gratuitement le premier mercredi après-midi du mois, au même titre que le Musée des instruments de musique, le Musée Royal de l’Afrique Centrale (MRAC) et le célébrissime Musée des Sciences Naturelles.

Le pavillon chinois et la tour japonaise

Nous avions été un peu déçus lors de notre première visite de l’Atomium rénové : rien à voir à l’intérieur, ou presque. C’est tout différent jusqu’au 12 octobre, grâce aux expositions consacrées à L’Expo 58 qui occupent le site du Heysel et notre symbole national.

Profitant des offres alléchantes de la SNCB et d’une journée pédagogique des enfants, nous voici partis tous les quatre pour Lille, le « Nord » pour beaucoup, mais le « Sud » et même un petit air de vacances pour nous les Belges !

A peine sortis de la gare de Lille Flandres, direction l’autre gare (Lille Europe) pour voir passer… l’Eurostar ! Grande passion des enfants, qui apprécient beaucoup aussi le quartier moderne d’Euralille.

Pont entre les gares de Lille Flandres et Lille Europe

Nous avions décidé, Val et moi d’initier nos enfants à l’histoire contemporaine et de leur faire connaitre la ville de Bastogne, célèbre pour la résistance de l’armée américaine lors de la bataille des Ardennes, durant l’hiver 1944.Nous embarquons donc et suivant la nationale 4, nous nous dirigeons vers ce haut lieu historique.

Quelques kilomètres avant d’arriver à Bastogne, nous faisons un premier arrêt pour admirer les éoliennes qui se perchent tout là-haut.

Arrivés à Bastogne, nous prenons la direction de la Place McAuliffe du nom du général qui commandait par intérim la 101ème division aéroportée et, par extension, les troupes américaines du périmètre.

Au coin de celle-ci trône un char Sherman M4A3 récemment remis en état (en 2006-2007) par le personnel de l’Arsenal de Rocourt.

Remis à neuf et sécurisé, il est possible d’en découvrir les entrailles sans trop de risques pour un adulte aventureux. Nous nous sommes, quant à nous, contenté de l’admirer de l’extérieur.

A quelques mètres, un panneau multilingue nous relate les  événements de 1944.

A voir aussi, la borne finale de la voie de la liberté qui démarre à Sainte Mère l’Eglise en Normandie, traverse la France, le Luxembourg pour se terminer à Bastogne. Cette voie correspond  à l’itinéraire suivi par la troisième armée américaine commandée par le célébrissime général Georges S Patton.

Mis en appétit, nous décidons de prendre notre collation de midi dans un resto proche de la place.

Les enfants ont décidé de mettre la main à la pâte et m’assistent pour la séance photo qui aboutira au calendrier commémoratif et aux photographies exposées au Parcours d’Artistes de Celles 2008L’après-midi, cap sur le mémorial américain qui se dresse sur la colline du Mardasson.

Le mémorial du Mardasson a été inauguré en juillet 1950. Il affecte la forme de l’étoile de la Libération, à cinq branches. Le sommet de l’édifice est parcouru par une galerie circulaire conduisant aux tables d’orientation.

D’autres sites intéressants à Bastogne sont le Musée en Piconrue et l’Eglise Saint Pierre.

D’autres photos du Mardasson – d’autres photos du char Sherman

[Mise à jour du 1er décembre 2013 : le Musée de l’Afrique centrale est fermé en raison de travaux de rénovation qui dureront trois ans]

Valérie a déjà visité le Musée Royal de l’Afrique Centrale (MRAC) l’an dernier, mais il serait dommage de passer à côté du superbe parc tout autour du musée.

Comme beaucoup de touristes (ou de distraits !), nous nous sommes d’abord arrêtés au bout de la majestueuse avenue de Tervuren, devant le Palais des Colonies, qui a abrité l’exposition (au départ temporaire) pour laquelle le musée de l’Afrique a été construit en 1910.

The Bandundu Water Jazz Band (Tom Frantzen)

Ce joli pavillon n’est donc pas le musée, même s’il lui ressemble, mais la halte n’est pas superflue car la fontaine de Tom Frantzen, au milieu du rond point, est vraiment exceptionnelle. Remarquez que c’est le même artiste qui a créé « The Congo I presume », sur le coté est du parc, et aussi « Le mariage » (des cigognes !) à Paradisio).

Côte d’Or (gauche) et Tom Frantzen (droite)

Tout près du « vrai » musée de l’Afrique, une sculpture d’éléphant, sponsorisée par Côte d’Or (en 1935 !), semble répondre à une série d’éléphants en bois recyclé qui vous amènent à l’entrée.

Le parc est idéal pour laisser les enfants se défouler en vélo pendant que vous faites un tour en poussette ou que vous vous prélassez sur l’herbe au bord des grands étangs en chapelet, en bordure de la forêt de Soignes.

Quant au musée, on peut le voir et le revoir sans jamais se lasser. Pour les enfants de 8 à 12 ans, un excellent livret-guide (vendu 2 EUR) vous garantit 3 heures de bonheur en famille. Je ne sais pas qui s’est le mieux amusé, des enfants ou de moi-même ! Le jeu du safari dans la grande salle des animaux est particulièrement bien imaginé.

Il existe également un audio-guide spécialement adapté au jeune public. Quelle idée géniale !

Voilà un musée qui, tout en gardant le charme du début du XXème siècle et un côté un peu désuet, adopte pleinement la voie de la modernité et des technologies intelligentes. Le programme d’animation (surtout pour les groupes) est particulièrement bien fourni. A recommander donc pour vos excursions scolaires !

C’est un lifting complet qu’a subi l’Abbaye de Stavelot, avec une rénovation magistrale du bâtiment abbatial mais aussi une modernisation de ses 3 musées que la ville a regroupés en un seul site.

Le musée de la Principauté de Stavelot-Malmédy, installé dans le cloître, permet de suivre l’Histoire depuis la fondation de l’abbaye par Saint Remacle jusqu’à la dispersion de ses biens et de ses moines à la Révolution Française. Le tout avec des audio-guides et des vidéos, ce qui plaît beaucoup aux enfants et compense le relatif manque de pièces historiques exceptionnelles (allez voir la châsse de Saint Remacle à l‘église Saint Sébastien, au centre de Stavelot !).

Les grandes salles de l’abbaye, sur les côtés du cloître, valent le coup d‘œil, tout comme le joli jardin médiéval reconstitué dans la cour intérieure (entrée libre).

A l’étage, c’est en écoutant des poèmes que l’on parcourt le petit musée consacré à Guillaume Apollinaire, qui effectua à 19 ans un bref séjour dans la région. Enfin, dans les caves voûtées, le musée du circuit de Francorchamps présente une fameuse collection de voitures de courses. Ce n’est pas trop mon goût, mais il en faut pour tout le monde, même les amateurs de rallye sur console électroniques (surprise à la fin du musée !).

Le site en lui-même a beaucoup de charme, avec les vestiges de l’église abbatiale, dont il ne reste que la base des colonnes et un morceau du chœur, qui donne une idée de l‘ampleur du bâtiment. Et la petite ville de Stavelot offre de jolies balades dans ses ruelles pavées. Voilà donc une excursion, certes culturelle, mais à recommander !

Informations pratiques :
– billet unique pour les 3 musées, audio-guide inclus
– ouvert tous les jours

Outre de nombreux chemins de promenade, trois itinéraires permettent de découvrir les Hautes Fagnes sur caillebotis, ce qui évite d’abimer les fragiles tourbières (et ses chaussures !) :

* La Fagne de la Poleûr (au départ du Mont Rigi) : tour très touristique, le seul accessible aux poussettes (durée 1 heure) – éventuellement prolongeable le long du ruisseau de la Poleûr (+ 1 heure, sans poussette !)
* Neûr Lowé (au départ du Signal de Botrange, durée 1h30) : une fagne plus sauvage mais également une partie dans les bois assez monotone – à déconseiller au départ du Centre Nature pour la même raison
* Les Trois Bornes (au départ de la Baraque Michel, durée 1h30)

La Fagne de la Poleûr et ses caillebotis

Nous avons fait une grande balade combinant les deux premiers circuits. Au départ du parking du Signal de Botrange (par l’entrée de la piste de ski), on se dirige vers Neûr Lowé à travers bois. En débouchant sur la fagne, on prend à droite par les caillebotis et on traverse la route pour rejoindre la Fagne de la Poleûr.

On en fait le tour en sens inverse des aiguilles d’une montre, puis on longe le ruisseau de la Poleûr. Si il fait beau, le chemin « du haut » permet d’admirer la vue en surplombant le ruisseau de 30 mètres. Le chemin « du bas », lui, permet de chercher des myrtilles et de se tremper les pieds dans l’eau bordée de douce mousse vert tendre. Si vous hésitez, faites l’aller-retour !

Le ruisseau de la Poleûr et le Bois de Bèleu

Pour notre part, au bout du ruisseau, nous avons remonté dans les bois de Bèleu et avons retraversé la route vers Neûr Lowé, pour enfin rejoindre notre point de départ après presque 4 heures (avec pauses myrtilles, photos de champignons et bébé !). La jonction dans les bois était un peu monotone, d’autant plus que c’est une route bétonnée.

Si vous souhaitez recevoir de bonnes informations sur les promenades dans les Hautes Fagnes (ainsi que diverses cartes), je vous conseille vivement de vous rendre au bureau d’information situé dans la tour du Signal de Botrange. A la Maison du Parc Naturel, malgré son nom, les renseignements que nous avons reçus étaient nettement moins précis (et le site est un moins bon point de départ pour les promenades).

Ne manquez surtout pas, en face de la Tour de Botrange, le magnifique point de vue sur la Fagne Wallonne, à 50 mètres de la grand’route. Ca vaut vraiment le petit crochet car c‘est l‘un des plus beaux points de vue de toute la région !

Le point culminant de la Belgique (694 mètres pour ceux qui ont oublié leurs leçons de géographie) est une excellente destination pour une excursion d’une journée au cœur des Fagnes.

Tout près du Signal de Botrange, la Maison du Parc Naturel nous invite à nous plonger 570 millions d’années en arrière, lorsque Botrange se situait au niveau de l’Antartique ! Un parcours didactique (conseillé à partir de 9 ou 10 ans) permet de remonter le temps, audioguide à l’oreille, pour comprendre la formation du charbon, du schiste, de la craie, l’apparition des animaux, les évolutions du climat… Simple et très bien réalisé.

Une autre salle explique le biotope particulier des Fagnes et comment l’action de l’homme a créé ce paysage pas si « naturel » que cela. Les enfants, eux, ont droit à une exposition sur l’habitat des animaux : « Home Sweet Home », sans oublier une plaine de jeux « nature » très agréable aussi pour un pic-nic.

La plaine de jeux du Centre Nature de Botrange

Non loin de Botrange, à Elsenborn, le jardin des plantes médicinales Herba Sana propose (de fin-mai à septembre) une très jolie promenade dans le monde de la phytothérapie. On vous propose un petit reportage sur le blog de notre potager.

En poursuivant de quelques kilomètres vers la frontière allemande, vous arrivez à Leykaul où un très chouette parcours en draisine permet de découvrir les Fagnes en pédalant sur l‘ancienne ligne Kalterherberg – Sourbrodt. Attention quand même, ça grimpe et il vaut mieux être plusieurs pour se relayer au pédalier ! Mais le retour tout en descente fait oublier les cuisses douloureuses de l’aller, d’autant plus que le paysage traversé est magnifique. On vous conseille vivement de réserver car s’il fait beau, c’est vite complet (le nombre de draisines est limité et les départs se font à heure fixe, trois fois par jour).

Le rail bike des Fagnes à Leykaul

Informations sur le Rail Bike : http://www.railbike.be

La location d’un « rail bike » coûte 28 EUR (pour 2 adultes et 3 enfants)
Ouvert toutes les grandes vacances et le WE d’avril à fin-novembre
Réservation indispensable au 080/68.58.90

Le Signal de Botrange est bien entendu un point de départ idéal pour de nombreuses promenades dans les Fagnes (au programme pour demain). Vous pouvez également poursuivre votre route vers Monschau, en Allemagne, pour une visite de cette petite ville pittoresque.

Petit tour en Allemagne, à Monschau

Ce qui fait la force des bonnes attractions touristiques, c’est que même si on les connait, on a envie d’y retourner chaque année. Le Labyrinthe de Barvaux, près de Durbuy, est de celles-là.

Valérie y a rencontré un dragon en 2007, Ferdinand et Joséphine des personnages du Livre de la Jungle en 2006, et cette année, c’est un nouveau dessin et un nouveau thème qui donne vie au labyrinthe : les pirates.

Comme en 2007, le scénario a été réalisé par l’auteur de BD Jean Claude Servais. D’autres professionnels chevronnés s’occupent de la mise en scène, des décors, des costumes,… Le Labyrinthe, c’est un vrai spectacle !

Trois équipes de comédiens se relaient tout l’été pour incarner mousse, canonnier, Barbe Noire, sirène le long du parcours menant, on s’en doûte bien… au trésor !

Les recommandations pratiques sont toujours de mise : visitez les toilettes avant de commencer, prenez à boire, des chapeaux, de quoi s’asseoir en cours de parcours, une bonne poussette pour les petits. La visite peut facilement durer 3 heures !

Les prix ont augmenté : 8,50 EUR pour les adultes, 6,50 EUR pour les enfants de moins de 1m50 (pour une fois que les petits sont favorisés, j’en profite !!!) et gratuit en-dessous de 3 ans.

Après votre visite, ne manquez pas de vous ressourcer au pied des dolmens de Wéris que j’aime tant ! Vous pouvez aussi faire un peu de kayak si il vous reste du courage ou tout simplement flâner dans les rues de Durbuy.

Nous apprécions décidément la Vallée de la Semois ! Après Vresse, nous voici à Bouillon.

Vue panoramique du château-fort de Bouillon (face nord)

Pour découvrir la ville progressivement, nous commençons la balade par un ravissant sentier le long de la Semois, sur la berge opposée à la ville (départ du sentier Hunin Quai de la Tannerie, près du Pont de Liège). Ce parcours permet d’admirer les bastions et le quartier militaire, puis de découvrir le château-fort par son côté nord tout en faisant une agréable promenade dans les bois.

Bouillon : le pont de Cordemoy

On traverse la Semois par le pont de Cordemoy, très ancien, et on grimpe au château par un sentier assez raide situé derrière le tennis. Ne manquez pas de visiter le bastion de Bourgogne, dont on voit la magnifique charpente en rentrant dans la cafétéria du club de tennis (accueil très sympa).

Le bastion du Dauphin vu depuis le sentier Hunin et l’entrée du château-fort

La visite du château-fort est un must ! On y rentre par deux ponts, puis un souterrain que je vous conseille de prolonger en prenant à droite juste avant de déboucher sur la cour principale. On passe ainsi sous tout le château, c’est mystérieux et impressionnant à la fois. Attention, prévoir un bon porte-bébé pour la visite car le site est plein d’escaliers et pas du tout adapté aux poussettes ! En été, on peut assister à des spectacles de fauconnerie dans la cour du château. Ce n’est pas mon goût mais ça rajoute un peu de spectacle au site (qui n’en n’a pas besoin !).

A l’intérieur du château-fort : les souterrains et la vue sur la Semois

Le tour de la ville de Bouillon est très intéressant. Essayez de passer par le Musée Ducal (on n’a pas eu le temps de le visiter cette fois) et de faire le tour des demeures historiques, liées intimement à l’histoire de la ville et des familles qui l’ont possédée. Sans oublier le spectaculaire archéoscope, qui retrace la vie de Godefroid de Bouillon et l’histoire des Croisades.

Vue panoramique du château-fort de Sedan, à 19 km de Bouillon

On peut prolonger la visite par le château de Sedan, « le plus grand château-fort d’Europe au Moyen-Age », situé à 20 minutes de celui de Bouillon. Pas besoin d’acheter un billet combiné, la très grande majorité du château-fort de Sedan est libre d’accès. Un hôtel de luxe vient d’y ouvrir et le site est très bien restauré.

Sedan : le château-fort vu de l’intérieur (entrée libre)

La petite ville de Sedan, fort détruite par la seconde guerre, vaut une petite balade, sans plus. La région des Ardennes françaises est très belle, surtout par beau temps, mais prenez le temps de loger sur place (l’Office du Tourisme de Sedan propose une brochure avec de très chouettes offres combinant logement de charme ou insolite et visites des Ardennes) !

Le village de Vresse-sur-Semois se situe en Province de Namur, mais on s’y sent un peu au bout du monde… On y passe un moment si on suit la très belle Vallée de la Semois, entre Chiny (Florenville) et Bohan (près de la frontière française). Mais on peut aussi s’y arrêter, quelques heures, voire quelques jours, pour des vacances dépaysantes et sympathiques à deux pas de chez soi (on y trouve quantité de gîtes, hôtels et chambres d’hôtes plein de charme).

Le pont Saint Lambert, maintes fois peint par les artistes du coin

Au siècle dernier, la culture du tabac a permis aux villages de Vresse, Bohon, Laforêt et environs de connaître un certain essor. Le tabac apportait des emplois non seulement dans l’agriculture mais aussi dans le roulage des cigares, la fabrication artisanale de pipes, etc. En témoignent encore ces beaux séchoirs à tabac, souvent en ruines malheureusement. Je ne suis pas fumeuse mais pourquoi cette activité a-t-elle subi les lois touchant les gros fabricants de cigarettes, ce qui a causé son déclin ? Il faudrait parfois des exceptions, ne fut-ce que pour préserver notre patrimoine…

Un séchoir à tabac reconstruit près de la Maison du Tourisme

Le village de Vresse-sur-Semois a été depuis toujours le rendez-vous des artistes, et la visite se doit de débuter par le musée de peintures de la Fondation Chaidron-Guisset, installé dans les locaux fraîchement rénovés de la Maison du Tourisme, derrière la maison communale. On y retrouve avec bonheur des toiles de Raty, Milo Dardenne (on adore), Marie Howet, Jacques Vanderelst,… représentant le village et ses environs.

Et la tradition artistique de la ville continue avec ce festival d’art contemporain « L’art au fil de l’eau » qui est organisé quelques jours chaque été. Nous avons eu le plaisir de voir une artiste, Martine Bettel, monter deux « installations » sur le thème de la pêche, au bord de la Semois, près de la très agréable zone de baignade.

Oeuvre de Martine Bettel dans le cadre du Festival « L’art au fil de l’eau »

A partir de là, une très jolie promenade géologique vous emmène à travers le temps et les roches de la région : silex, grès, calcaire corallien,… Vous ne verrez plus les toits d’ardoise et les murs des maisons de la même façon ! En juillet et août, la balade est encore plus amusante car elle se prolonge vers le ravissant village de Laforêt grâce à un pont de claies installé temporairement sur la Semois.

Le pont de claies sur la Semois et un gîte de charme à Laforêt

Classé parmi « les plus beaux villages de Wallonie » (c’est l’un des premiers villages à avoir reçu ce label), Laforêt est en général une petite bourgade très calme, avec un beau lavoir, deux abreuvoirs, quelques gîtes et une adorable épicerie-café. Lors de notre passage, c’était la fête du village et donc plutôt animé !

Nous avons continué les balades à thème avec la « promenade des légendes » qui démarre du haut du village de Laforêt et qui vous emmène à travers bois, à la découverte des nutons, vertbouc et autres dame blanche… tout en permettant d’admirer un très joli panorama sur Vresse et Laforêt.

On revient ensuite à Vresse en prenant la rue principale du village. Ne manquez pas de vous arrêter dans l’un des restaurants. Rapport qualité-prix et accueil excellents ! Bonne visite !

Plus d’informations et d’idées d’excursions aux environs de Vresse sur le site de la Maison du Tourisme de l’Ardenne Namuroise

Dates à retenir (événements annuels, vérifier la date pour les années 2009 et suivantes 😉

• Fête du village à Laforêt : les 19, 20 et 21 juillet 2008
• Festival « L’art au fil de l’eau » : du 26 juillet au 3 août 2008 à Vresse-sur-Semois
• Un dimanche, un beau village à Laforêt : le 10 août 2008

Anvers, c’est une gare extraordinaire, un jardin zoologique plein de souvenirs d’enfance, un port… mais c’est avant tout une ville pleine de charme, agréable à découvrir en flânant.

Nous vous conseillons de découvrir le vieil Anvers, qui s’étend entre la gare et l’Escaut. On emprunte le Meir, la rue commerçante très connue, puis on bifurque à gauche pour passer devant la maison Rubens. Un peu plus loin, nous tombons par hasard sur le jardin botanique qui nous a beaucoup plu.

Au fil des places et des fontaines, des jardins secrets et des églises, notre balade, parfois insolite (voyez cette citrouille rose !), nous a amenés à un autre musée très célèbre consacré à l’imprimeur Plantin, ancêtre de Nicolas. Malheureusement, ce musée ferme à 17 heures, c’est bien trop tôt ! Nous n’en verrons que le catalogue…

A droite, au détour d’une ruelle étroite, la tour de la cathédrale (à ne pas confondre avec la boerentoren, premier gratte-ciel d’Europe, ni avec la tour ci-dessus !) nous apparait soudain, majestueuse. Quelle dentelle de pierres ! Le carillon nous accueille gaiement tandis qu’à l’intérieur, le son majestueux des grandes orgues nous transperce des pieds à la tête.

Sur la Grand’Place, Nicolas explique aux enfants la légende du soldat romain Brabo, qui aurait jeté la main coupée au géant (« Hand werpen » = Antwerpen). Pendant ce temps, je traduis à Florine 😉

Il y a plein de chouettes choses à faire autour de la cathédrale : les petits restos qui sentent les vacances, une visite en diligence,… Mais nous continuons vers le Steen (ce château me fait penser au Château des Comtes, à Gand) et l’Escaut qui ressemble à la mer. Pourtant, celle-ci est encore à 80 kilomètres vers l’ouest !

Les rives de l’Escaut à Anvers

***Post édité le 18 juillet 2008***

C’est clair, une journée ne suffisait pas pour découvrir tout Anvers : nous y sommes donc retournés début-juillet, avec notre Bonne-Maman, Anversoire de pure souche et guide hors-pair pour une visite du vieil Anvers.

Nous avons cette fois visité le musée Rubens (en fait, c’est sa maison, le nom exact est « Rubenshuis », et vous y trouverez peu de peintures de Rubens). C’est aussi le lieu de naissance de Tante Guigui, la tante de la Maman de Nicolas ! J’ai bien aimé le jardin où ont été plantées exclusivement des fleurs que l’on retrouve dans les peintures de Rubens.

Rubenshuis : le jardin
A ne pas manquer non plus, surtout par beau temps, un tour sur l’Escaut à bord du Flandria. On peut choisir de visiter tout le port ou juste de faire un tour de 45 minutes, déjà très dépaysant et agréable.

Excursion sur l’Escaut à bord du Flandria

En remontant du quai, ne manquez pas le Musée des instruments de musique installé dans la Halle aux Viandes (Museum Vleeshuis) : les enfants ont adoré jouer au carillon (comme chez les Ch’tis !), danser dans la salle de bal et découvrir un atelier de restauration de cuivres avec la poussière « comme si c’était vrai ».

Le Musée de la musique installé dans la Vleeshuis

Et il nous reste encore plein de choses à voir à Anvers : on reviendra, avec Bonne-Maman je l’espère !

Une grosse critique toutefois : aucun des musées cités ci dessus (Musée Plantin-Moretus, Maison Rubens, Musée de la Marine, Vleeshuis) ni le Flandria n’ont de site Internet en français ! Heureusement que le drapeau belge flotte quand même sur le bateau…

Les enfants rêvaient depuis longtemps d’aller à Houtopia, mais la distance m’avait toujours un peu rebutée. Le retour du camp de Joséphine nous a donné l’occasion de visiter ce parc d’attraction / plaine de jeux situé en plein centre d’Houffalise.

Houtopia : l’entrée et la jolie animation sur la cigogne noire

Le thème central des droits de l’enfant sert de prétexte pour mélanger toutes sortes d’activités, un peu trop hétéroclites à mon avis. A l’intérieur, on retrouve de l’éveil sensoriel (comme à Les Sens Ciel), de l’éveil un peu plus scientifique (comme à Scientastic), des jeux pour les plus jeunes (comme à Pirouette). Le point commun de la plupart de ces activités est leur vocation pédagogique (la digestion, le cycle de l’eau, le recyclage,…).

En visite libre, j’avoue que je n’ai pas été convaincue, et même assez dérangée par les sponsors bien visibles sur certains modules (une compagnie d’assurance sponsorise l’animation sur les accidents domestiques, une marque de corn-flakes sponsorise la pyramide alimentaire, c’est un peu limite…).

L’éveil sensoriel a beaucoup plus à Florine, tout comme la piscine de balles

Second problème, si le parc annonce être ouvert aux enfants jusque 12 ans, j’ai trouvé que les activités s’adressaient surtout aux petits, de 3 à 6 ans. Par contre, le film sur les droits de l’enfant, projeté dans une très belle salle de spectacle à 4 écrans, s’adresse plus aux adultes et aux enfants de plus de 12 ans, car il est assez complexe et présente des images assez dures.

L’atelier du peintre et les animations à l’extérieur sont ce que Ferdinand (10 ans) a préféré

La plaine de jeux est très chouette et comporte un labyrinthe. En été, des animations sont proposées à partir de 11 heures. Dernier petit coin à découvrir : l’atelier du peintre, qui présente la peinture de façon très didactique (la perspective, les techniques de dessin,…).

En résumé, je conseille plutôt Houtopia pour les excursions scolaires de 3ème maternelle, 1ère et 2ème primaires. Pour les visiteurs individuels, cela vaut un petit détour si vous passez vos vacances dans ce coin de l’Ardenne, soit par beau temps (pour la plaine de jeux) soit par temps de pluie (pour les activités intérieures). Infos sur le site officiel d’Houtopia.

Avec son nom appétissant, le musée de la fraise nous a semblé attrayant pour une visite de fin d’après-midi ce vendredi 27 juin. Situé à Wépion, en bord de Meuse, ce petit musée nous livre les secrets de la fraise mais propose aussi des salles d’exposition sur l’histoire de la vie locale.

Le choix du Parc de la Plante comme destination d’excursion ne vient pas des enfants mais a été dicté par mon intérêt pour la calligraphie. En effet, le Parc de la Plante est situé quasiment face à l’île « Vas-t’y-frotte », réputée pour servir de refuge à de nombreuses espèces d’oiseaux, dont des canards, des bernaches et des oies.

Avifaune du parc de la plante : une oie, les oiseaux noirs sont des bernarches (je l’ai appris en taillant leurs plumes au cours de calligraphie)

C’est donc dans le but de ramasser des plumes et d’observer les oiseaux que les enfants et moi-même avons visité le parc et ses environs (l’architecture de certaines vieilles maisons de l’Avenue Félicien Rops est remarquable).

Parc de la plante et chemin de halage: la récolte est bonne. A droite : l’île « Vas-t’y-frotte ».

Les enfants de l’école communale de La Plante ont réalisé un ensemble de panneaux didactiques. Quatre d’entre eux se trouvent au sein même du Parc et expliquent celui-ci. Les quatre autres sont situés le long de la Meuse et détaillent l’avifaune.

Parc de la Plante

Sur les panneaux du parc, on apprend que celui-ci abrite nombre d’arbres remarquables tels un marronnier pleureur, un Ginkgo biloba (que je n’ai pas trouvé) et d’autres essences rares (comme au Château de Beez, sauf qu’il y en a moins).

Intérêt supplémentaire : une agréable plaine de jeux permet aux enfants de se délasser après la promenade. C’est d’ailleurs ce qu’ils ont préféré avec l’écluse.

L’écluse, près du parc de la Plante et la plaine de jeux

Bon à savoir :
Apprécié des jeunes familles comme des personnes âgées, l’accès du parc de La Plante est évidemment gratuit. Parking gratuit et aisé à proximité immédiate. Proche de l’auberge de jeunesse de la Plante. Le chemin de halage qui borde le parc fait partie du Ravel.

La commune d’Amay est très riche en attractions touristiques. Nous avons déjà visité le Château de Jehay et, ce mercredi, nous faisons arrêt à l’Abbaye de la Paix Dieu, nouveau siège de la Maison du Tourisme pour la zone Hesbaye-Meuse.

Après un bon repas dans la cafétaria (excellent rapport qualité-prix, je recommande !), nous visitons cette ancienne abbaye, désertée à la révolution française, et que la région Wallonne restaure depuis plusieurs années tout en formant des artisans. Un petit musée sous les magnifiques charpentes vous en dira plus sur la vie des « Dames » et la restauration du bâtiment.

L’Abbaye de la Paix Dieu à Jehay (Amay), point de départ de notre balade

Nous partons ensuite pour un tour d’une vingtaine de kilomètres à vélo, en suivant la « voie lente » (flèches vertes peintes sur le sol) puis le Ravel en bord de Meuse. Première étape à Ampsin, près des fours à chaux de mon ancien patron… et un « dumper » (gros camion de carrière) qui fait la joie des enfants. On peut visiter le musée des « Maîtres du Feu » installé dans une ancienne forge pour mieux connaître les métiers de la pierre, de la brique, du charbon de bois,…

Les maîtres du feu, musée installé dans une ancienne forge, en face des anciens fours à chaux d’Ampsin

Amay : la collégiale et les cloches de l’ancienne église d’Ombret, face au musée communal

Le chemin suit les rails du chemin de fer, longe un camp militaire et nous atteignons très vite Amay, une petite ville pleine de trésors (mais il faut venir le matin pour visiter la collégiale et le musée !). On cultive même du vin depuis les hauteurs de la ville… Voir le reportage sur notre visite d’Amay…

Vue depuis les hauteurs d’Amay

Tour de refroidissement de la centrale nucléaire de Tihange et le pont sur la Meuse à Amay

Après avoir traversé la Meuse, nous longeons le Ravel I en direction de Huy. On passe près du pont-barrage d’Ombret, où nous nous arrêtons pour voir fonctionner l’écluse, avant de rejoindre la centrale nucléaire de Tihange que l’on contourne entièrement si on veut repasser le pont, un détour un peu ennuyeux mais la vue sur les tours de refroidissement est saisissante.

Quel plaisir d’aller au zoo d’Anvers ! Si facile d’accès en train, puisqu’il est situé à la sortie de la magnifique gare centrale d’Anvers, sur la droite en sortant de la gare.

Qui n’a pas été au moins une fois dans sa vie au zoo d’Anvers ? Quelle émotion de revenir cette fois en tant que papa. Il y a bien 30 ans que je ne l’ai plus vu et à peine entré, tous mes souvenirs d’enfance réapparaissent, j’ai l’impression de tout retrouver quasi intact et cette impression de « déjà vu » n’est nullement dérangeante, que du contraire. Je veux tout revoir depuis les grilles à l’entrée avec leurs majestueux lions.

C’est Ferdinand, plan en main, qui nous guidera en ce beau premier dimanche de juin. J’ai l’impression qu’il prend le même itinéraire que mes frères et moi il y a déjà bien longtemps.

On n’oublie pas de saluer nos cousins les singes de toutes sortes, de visiter les girafes devant le temple égyptien, éléphants, okapis, zèbres tant de noms d’animaux si « chers » aux joueurs de scrabble. Bien difficile de retenir tous ces noms mais pas grave.

Aquariums avec des piranhas, requins, raies, poissons clown (Némo), vivariums, et un extraordinaire nocturama à ne vraiment pas manquer, je n’y allais quasi que pour cela et ne suis pas déçu pour un sou.

Ce qui m’a frappé par rapport au temps jadis, c’est qu’avant, à l’entrée, on vendait des sachets de cacahuette pour nourrir les animaux et maintenant c’est totalement interdit ! Tant mieux car on les mangera nous même (d’ailleurs, quand on était petits, on mangeait les nic-nacs que Maman nous achetait pour donner aux animaux !).

En parlant de manger, aucun problème dans le parc. Le pique-nique est autorisé partout mais gare aux petits oiseaux chapardeurs ! Sinon plusieurs restos ou snack proposent leurs suggestions.

Et le zoo, ce n’est pas que les animaux. C’est un véritable parc arboré avec toutes sortes de plantes et espèces d’arbres remarquables, pièces d’eau, marécages, fleurs à profusion et tout cela magnifiquement entretenu. J’oublie une magnifique serre tropicale pleine de surprises.

Allez, il est temps de s’en retourner en passant dire au revoir aux flamands…roses et un petit détour au magasin de souvenirs.

Faut plus que j’attende trente ans pour revenir ! Nous y retournerons c’est promis.

Le Printemps des Musées est une manifestation d’envergure européenne suivie par la Communauté Française de Belgique. A ce titre, quatre musées de Namur participaient à l’événement.

Le Musée Africain de Namur, un incontournable à visiter en famille

Profitant de la gratuité offerte pour la circonstance, nous avons choisi de visiter en famille le Musée Africain de Namur.

Thuin
Endroit enchanteur
embaume mon coeur.
Une belle région
parée des vols des pigeons
As-tu déjà vu
les jardins suspendus ?
Ville pleine de charme
Belle dame de nos campagnes.
Dans notre patelin
là! on se sent bien
Tes pierres anciennes, tes trottoirs
me parlent de ton histoire.
Entourée de la nature
quelle belle parure.
Thuin, ville mystique
endroit magique.
Reste ainsi
Pleine de joie, de folie
pour toute la vie. (poème de Blairon)

Pic-nic sur l’herbe à deux pas du centre de Thuin

Connaissez-vous la Thudinie ? Ce petit pays au nom étrange n’est autre que la région autour de Thuin, au sud de Charleroi. Si la région a de quoi séduire les visiteurs pour plusieurs jours (avec l’Abbaye d’Aulne, les promenades le long de la Sambre, le beau village de Ragnies,…), la ville de Thuin mérite une excursion pour elle seule tant elle est attachante. Non seulement par ses beautés et son aménagement, mais aussi pour la gentillesse de ses habitants.

Vue sur la Sambre et les jolies ruelles pavées (évitez la poussette !)

Dès notre arrivée, une dame nous a conseillé le point de vue « du chant des oiseaux », lieu idyllique pour un pic-nic dans l’herbe avec une vue imprenable sur les « jardins suspendus ». Des jardins !!! Il ne manquait plus que cela pour faire mon bonheur ! Ces terrasses de verdure (où poussent même des vignes !) ont été aménagées dans les fortifications successives de la ville. On les sillonne par de jolies ruelles pavées (déconseillées aux poussettes !). Et en quelque pas, on se trouve dans la campagne, où serpente la Biesmelle (prononcez « biémelle »). Qui croirait que s’étendait ici l’ancien quartier industriel, avec pas moins de 12 moulins ?

Le passage du « Posty Bury » et le beffroi de Thuin, patrimoine mondial de l’UNESCO

Bien campée sur son éperon rocheux, la ville haute a encore un air médiéval. Ses jolies ruelles, ses tours (postys) et ses remparts, ses couvents et son beffroi classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, tout est proche et se découvre en flânant. Le beffroi a été rénové en 2004 et on le visite avec un audio-guide. Super intéressant, à condition de ne pas avoir le vertige !

Le musée de la batellerie

Le quartier du rivage, habité par les bateliers à la retraite

Mais Thuin est aussi la capitale de la batellerie, qui connut un essor énorme dès 1830. A l’époque, les péniches étaient tirées par… les femmes des bateliers ! Le musée de la batellerie, installé dans une péniche sur la Sambre, vous apprendra tout sur ces gens hors du commun. Et puis, en vous promenant dans le très joli quartier du rivage, vous croiserez certainement des bateliers à la retraite, dont les maisons et les jardins sont décorés de souvenirs de leur vie sur l’eau.

Nous avons terminé cette magnifique journée par une petite pause dans un jardin médiéval, au pied de la collégiale de Lobbes, en nous promettant de revenir bientôt visiter les environs !

La collégiale de Lobbes, à deux pas de Thuin

Le charme de Thuin a fait des merveilles, et cette excursion est à marquer au palmarès de nos villes favorites !

Informations pratiques :
– trois promenades sont proposées par l’office du tourisme (ouvert tous les jours). Elles permettent de visiter très agréablement les jardins suspendus (45 min), la ville haute (60 min) et le quartier du rivage (45 min).
– ne manquez pas la visite du beffroi ni celle du musée de la batellerie, à bord du Thudo (on nous a également conseillé le musée de l’imprimerie)

Le village de Celles-lez-Dinant, dépendant de la commune de Houyet, n’est pas seulement un haut lieu artistique, il est également riche d’un passé historique impressionnant qui s’étend du 7ème siècle avec la fondation du monastère par Saint Hadelin à la Bataille des Ardennes.

Celles 44: le campement

Chaque année depuis 4 ans, au mois de mai, le village de Celles abrite une importante concentration de voitures, camions, ambulances, motos, tanks… militaires afin de commémorer la (double) libération de ce beau village en 1944.

Celles 44: reconstitution de la seconde guerre mondiale

C’est une des plus impressionnantes reconstitutions de ce genre en Belgique, animée par des clubs de collectionneurs de véhicules alliés et organisée par la “101st AIRBORNE 326 ENGINEERS“ (les clubs portant le nom de divisions ayant pris part à la libération).

Les animations prévues tout au long du week-end comprenaient la reconstitution de la station météo, d’un camp, un défilé de véhicules dans le village et alentours (on rencontrait des jeeps jusque Dinant !), shows, repas de circonstance, etc.

Celles 44: défilé de mode et encore le campement

Toujours soucieux d’expérimenter, les enfants ont adoré utiliser la radio de campagne (il faut pédaler, ou presque) et contempler les particularités des uniformes, le plus souvent d’époque que ces collectionneurs passionnés et soigneux, soucieux de rigueur historique, se sont fait un plaisir de commenter.

Celles 44: démonstration de la station météo

Ils ont également adoré cavaler au milieu des champs où les véhicules alliés stationnaient au soleil.

Celles 44: les véhicules

Informations pratiques :

Manifestation gratuite organisée par la “101st AIRBORNE 326 ENGINEERS“ . Informations et programme sur leur site : http://www.101airborne.be

Prévoyez des chaussures adaptées pour crapahuter dans la boue. Ne perdez pas de vue que les véhicules circulent tout au long du week-end et que le parking n’est pas spécialement aisé.

Comment atteindre le village de Celles-lez-Dinant ?

Cette promenade fait partie des itinéraires pédestres proposés par la Maison du Tourisme Burdinale & Mehaigne.

Elle démarre de Couthuin, rue Simon. Vous verrez un kiosque en bois près d’un terrain de tennis. Il faut dépasser le terrain de tennis et la plaine de jeux pour trouver la première balise. Ensuite, c’est assez bien fléché (balises avec des rectangles verticaux rouges).

Cliquez pour agrandir la carte

Le début de la promenade donne de belles vues sur la campagne environnante. On passe devant le Château de la Vignette puis on rentre dans le bois de Wanhériffe dont on ressort à Surlemez.

L’itinéraire complet fait 11,70 km mais on peut franchement la faire en famille en prenant les deux raccourcis proposés sur la carte. D’autant plus que le passage dans le bois de Wanhériffe est assez fatigant : on descend dans la vallée de la Meuse pour remonter immédiatement (pas très passionnant !).

En prenant le second raccourci, on traverse Couthuin en découvrant de nombreuses servitudes, petits chemins qui évoquent un passé pas si lointain où les gens se déplaçaient à pied. Parfois, les agriculteurs n’ont trop cure de ces sentiers et les labourent sans scrupules (alors je marche sans scrupules dans leurs cultures, NA !).

Le clou de la promenade est, à la fin, le Hameau de Marsinne, avec son château et ses grosses fermes fortifiées très anciennes.

Le hameau de Marsinne (Couthuin)

Plus d’informations sur le parcours
Munissez-vous de la carte fournie par la Maison du Tourisme et si possible de la carte topographique « Andenne – Couthuin » (IGN 48/1-2), utile en cas d’hésitation.

Autres promenades que nous avons faites dans le Parc de la Burdinale – Mehaigne :

Promenade de la Pierre à Moha (WZ05)
Promenade de la Rainette des Marais à Fallais (BR04)
Promenade des Chevreuils à Huccorgne (BR01)

Il y a longtemps que nous voulons aller voir les dolmens et les menhirs disséminés dans la nature tout autour du ravissant village de Wéris (prononcez ouérisss). Par deux fois, nous avons changé d’avis (et d’excursion) en dernière minute, une fois pour parcourir le labyrinthe de maïs à Barvaux et l’autre fois pour faire du kayak sur l’Ourthe !

Cette fois, nous avons fait une halte à Durbuy, au Parc des Topiaires (article sur le blog de notre jardin), puis nous sommes enfin arrivés dans « la capitale belge des mégalithes » accompagnés de Benjamin, un auto-stoppeur très sympa qui nous a servi de guide tout au long de cette magnifique après-midi.

Le dolmen de Wéris « nord »

Avant même d’arriver à Weris, on rencontre déjà un superbe dolmen (dolmen Nord ou Weris I) à droite de la route (parking prévu à gauche). Au fait, saviez-vous que ces sites mégalithiques sont réputés pour leurs énergies ? Il faut donc, pour en profiter, prendre le temps de s’y arrêter, au pied d’un arbre, et s’imprégner du lieu, assis sur le sol ou sur la pierre… Les enfants, eux, étaient ravis de jouer dans cette « cabane » improvisée !

Le dolmen d’Oppagne et les menhirs juste à côté

En prenant la route à gauche sur 1 ou 2 km, voici un autre ensemble de menhirs et le dolmen d’Oppagne (dolmen sud ou Wéris II), entouré de 2 couples de chênes majestueux. L’endroit est isolé au milieu de la campagne et il y règne, il est vrai, une ambiance de paix et de profondeur…

Le site d’Oppagne

Soyez attentifs, car d’autres menhirs sont disséminés un peu partout, et c’est bien plus amusant de les découvrir sans carte, en se promenant.

En reprenant la route, on arrive à Wéris, un des « plus beaux villages de Wallonie ». Il est vrai que son église Ste Walburge (XIème S) est magnifique, avec son vieux tilleul et sa grande pelouse au pied du chevet.

Le musée des mégalithes était déjà fermé, ce qui n’a pas empêché les enfants et Benjamin de jouer à Obélix… Pas facile de transporter ces immenses blocs de poudingue, on se demande d’ailleurs toujours comment les hommes du néolithique y sont parvenus…

Animation improvisée près du musée des mégalithes !

Le musée propose aussi 4 promenades balisées très intéressantes, qui font de 5 à 7 km : sur les thème des mégalithes, des pierres de légende et de la Calestienne (la région où nous sommes est en effet géologiquement bien distincte de la Famenne, du Condroz et de l’Ardenne qui l’entourent).

La pierre Haina et son panorama extraordinaire – l’église Sainte-Walburge de Wéris

Nous terminons cette belle journée en admirant longuement le sublime panorama depuis le site préféré de Benjamin, la pierre Haina (étonnante pierre ressemblant au « doigt de Dieu » à Ténérife, qui n’est pas un menhir mais bien une pierre naturelle) et en revenant par « le lit du diable », une pierre au nom bien effrayant !

Nous quittons le village avant le coucher du soleil, qui doit être magnifique depuis la colline. Merci Benjamin pour cette après-midi riche en découvertes !

« Passion Robinson », le « Salon International des Cabanes, des Roulottes et de l’Habitat Premier » se tenait à Chevetogne durant ce long week-end du 1er mai.

Lors de cette seconde édition, on trouvait un peu partout dans le domaine des cabanes (et même des tentes !) dans les arbres, des tipis habités par de « presque vrais Indiens », des yourtes mongoles, des roulottes de luxe ou itinérantes et même une maison en terre et paille.

A gauche : la plaine de jeux des cabanes, une des favorites des enfants
A droite : la maison en terre et en paille, jolie, écologique et ludique (ce serait bien qu’elle reste en place toute l’année !)

Après la plaine de jeux des cabanes, de nouvelles maisonnettes en bois fleurissent un peu partout dans le domaine, notamment une sur la grande esplanade près du NEM et une autre près de la ferme des enfants. Celles de l’exposition sont malheureusement temporaires.

Plusieurs activités étaient proposées aux enfants : peindre avec des fleurs, construire une mini cabane en bois, ou une « vraie » cabane en carton (de très chouettes réalisations étaient présentées près de la ferme des enfants). Mais le plus sympa était encore le concours, où il fallait compléter sa feuille avec des cachets récoltés chez les exposants.

Voilà vraiment un salon à recommander, car il s’intègre à merveille dans le cadre et l’esprit du Domaine Provincial de Chevetogne, et nul doute que l’évènement se répètera l’an prochain !

Plus d’informations :

Le site du salon « Passion Robinson »
Autres articles sur le Domaine Provincial de Chevetogne dans ce blog.

Plus d’informations à la page « revue de presse »…

Les membres du jury ont reconnu dans « www.excursion.be » une initiative citoyenne au service de tous.

Les visiteurs sont désormais plus de 200 par jour à consulter nos idées d’excursions en Belgique. Merci à tous !

Le village de Spontin recèle des bâtiments historiques éminemment didactiques.

Notre visite du moulin de Spontin se passait
dans le cadre des journées wallonnes de l’eau

Le château est connu comme un exemple remarquable de château fort de plaine (malheureusement, il ne se visite plus mais il est toujours possible d’admirer son architecture de l’extérieur).

Le moulin de Spontin, quant à lui, peut être considéré comme la référence pédagogique en matière de mathématiques, de physique, d’histoire, etc. Demandez les détails au responsable, vous serez sidéré par tout ce que l’on peut apprendre d’un moulin !

Explications didactiques du fonctionnement du moulin

En quoi est-il exceptionnel ? Après tout, à la maison de la métallurgie, il y avait aussi une roue à aubes ?

D’abord, le moulin de Spontin est le plus vieux moulin à eau encore en état de fonctionnement en Wallonie. Nous avons pu en avoir la démonstration lors des journées wallonnes de l’eau en admirant son énorme à aubes de plus de six mètres de diamètre.

L’énorme roue à aubes du Moulin de Spontin

Le type de cette roue est particulier : elle se trouve à l’intérieur du bâtiment, et le Bocq (la rivière) anime l’ensemble de la machinerie par en-dessous.

Le moulin a été construit entre 1868 et 1870 avec une partie des matériaux du château lors de la transformation de ce dernier.

La machinerie du moulin de Spontin

L’étage abrite les quatre paires de meules et le grenier tout le dispositif de préparation du grain; démonstration amusante par notre guide du sac de grain qui semble presque s’élever seul dans les airs.

Au grenier également une intéressante collection d’objets et d’outils de meunerie.

Le Bocq vu depuis le moulin de Spontin

Informations pratiques :

Visite sur rendez-vous le samedi et le dimanche. Téléphone : 083/69 95 73
Les escaliers sont très escarpés, et je ne peux trop conseiller cette excursion aux familles avec de jeunes enfants ou aux grands-parents qui souffriraient des genoux.

Superbe plaine de jeux à proximité.

Nous poursuivons la visite de nos belles villes flamandes avec Louvain, qui vaut vraiment le détour, pour son patrimoine architectural et religieux, souvent très bien rénové, mais aussi pour son ambiance sympathique de grand campus universitaire.

L’hôtel de ville de Louvain et le couvent des soeurs noires

Partout, des jeunes à vélo, des petits cafés sympas (Louvain est aussi ville brassicole) et des bâtiments des facultés disséminés dans toute la ville et ses environs, certains (comme la halle aux draps) occupés par l’université depuis… sa fondation en 1425 !

Le château d’Arenberg à Heverlee (sud de la ville) : l’endroit idéal pour un pic-nic

Le béguinage, par exemple, a été acheté par l’université et entièrement rénové pour loger les étudiants. L’ambiance « blocus » et l’ambiance « prière » étant parfois bien similaire, la reconversion est parfaite !

Le grand béguinage

Plusieurs parcours disponibles à l’office du tourisme (sur le côté de l’hôtel de ville) permettent de visiter la ville à pied, dont 3 traduits en français :

– « WetenStappen in Leuven » (jusqu’en décembre 2008) qui passe par les différentes collèges universitaires (qui sont aussi des éléments majeurs du patrimoine louvaniste) tout en proposant des explications scientifiques et un petit questionnaire bien adapté aux enfants de 8 à 12 ans

– « Une ville aux mille richesses » (4,5 km + extension de 2,5 km, balisé en orange) axé sur le patrimoine historique et architectural

– « Vaut le détour » (5 km, balisé en vert) axé sur les parcs, jolis petits coins de la Dyle et passant par le remarquable jardin botanique… Vous aurez deviné lequel est mon préféré !

Le jardin botanique de Louvain et un joli parc dans un méandre de la Dyle

Vous l’aurez compris, une seule visite ne suffit pas pour découvrir et apprécier Louvain ! A suivre donc…

La mine de Blégny est une excursion idéale pour un jour de mauvais temps. Eh oui, la visite se passe… sous terre !

C’est un site bien plus intéressant, je trouve, que le Bois du Cazier : on parle de la mine, du charbon, des mineurs, mais sans larmoyer sur leurs terribles conditions de travail ni critiquer leurs « méchants patrons capitalistes »… Au contraire, ici, on vit la mine, et on ressent (même très partiellement) comment les choses se passaient à 500 mètres sous terre : la chaleur, le bruit, l’inconfort, la peur,…

La visite ne se passe « que » entre 30 et 60 mètres (plus bas, les galeries sont inondées). Et les chemins sont secs et couverts de graviers, pas besoin de s’équiper en spéléologue !

C’est tellement émouvant d’entendre un « vrai » mineur nous parler de son métier. Antonio, notre guide, est un Portugais arrivé très jeune en Belgique. A la fermeture de Blégny, le 31 mars 1980 (20 ans jour pour jour avant la naissance de Joséphine !), il est parti travailler dans les mines du Limbourg, qui ont fermé en 1992. Puis est revenu à Blégny pour témoigner… « mais pas des mauvais souvenirs, qu’il préfère oublier ».

La descente « en cage » est impressionnante, et pourtant la vitesse était 3 fois supérieure (12 m/seconde) lorsque la mine était en exploitation. On longe une galerie, puis on descend le long d’une veine de charbon pour rejoindre une autre galerie, 30 mètres plus bas. On termine par le triage du charbon et un son et lumières de quelques minutes. Le tout est précédé d’un film pas mal du tout sur l’exploitation des charbonnages en Belgique.

Si vous allez à Blégny, essayez d’avoir Antonio comme guide. Comme il le dit lui-même, « le jour où il n’y aura plus de mineurs en vie pour témoigner, ce sera la même visite, mais ce ne sera plus du tout pareil »…

Nous avons trouvé sur un site une visite complète en photos de la mine de Blégny : à voir !

Pour les informations pratiques, les tarifs, les horaires : le site officiel de la mine de Blégny

Cet itinéraire de 6,5 km dans la forêt domaniale de Marche-les-Dames figure dans de nombreux guides, et même parmi les « 30 itinéraires remarquables en Wallonie« . Pourtant, une fois n’est pas coutume, c’est une promenade que nous n’avons pas trop aimée, malgré un très beau temps.

L’itinéraire part du restaurant « La Féraugière », près de la gare de Marche-les-Dames. Il longe le camp des paracommandos par la route vers Gelbressée, puis bifurque à gauche avant le monastère de Marche-les-Dames (actuellement inoccupé). Ca grimpe ferme jusqu’à une grande clairière, d’où partent 6 chemins en étoile. On peut suivre le balisage (rectangles bleus) ou essayer d’autres chemins, notamment vers Bonnine.

On passe devant l’endroit où le Roi Albert a eu son accident : en haut de la falaise (le site est entouré d’un mur), puis au retour, sur la route.

Points négatifs de l’itinéraire balisé :

– parcours par endroits très abrupt, voire dangereux avec des enfants (et très boueux car il y a eu récemment des débardages)
– l’itinéraire forme un « huit », et on a sans cesse l’impression de revenir sur ses pas
– pas vraiment du vues dégagées sur la Meuse depuis la promenade (il faut aller au-dessus des rochers et c’est assez dangereux, le Roi Albert en sait quelque chose)
– le retour conseillé suit la grand route où il n’y a pratiquement pas d’accotement et des camions qui roulent à vive allure

Des chemins « pas très praticables »

Points positifs :

– de très beaux arbres (hêtres, chênes, frênes), parfois énormes : le site se prête à merveille pour une balade sur le thème de la découverte des arbres (voir à ce sujet le blog des Balades en Wallonie)
– en hiver, on a quand même une idée du site exceptionnel où l’on se promène, par dessus les rochers du Roi Albert, car on peut voir la Meuse en contrebas à travers les feuilles (à condition de quitter le chemin balisé pour un sentier sur la crête)
– en bas, sur la route, les rochers sont très beaux, c’est un site à voir, mais plutôt en vélo, depuis le Ravel…

Nous avons fait à la même saison (il y a deux ans) une autre promenade dans le Bois de Wartêt tout proches.

Mieux vaut tard que jamais (l’exposition fermera fin-mars 2008), nous avons visité ce mercredi la grande rétrospective de l’oeuvre de Pierre Alechinsky, « Alechinsky de A à Y », aux Musées royaux des Beaux-Arts de Bruxelles.

L’Alphabet recèle presque tous les symboles favoris d’Alechinsky

Les enfants ont eu la chance de recevoir quelques explications d’une charmante hôtesse, préposée aux audio-guides, qui nous a conseillé de bien examiner l’alphabet, une des premières oeuvres exposées, pour y retrouver tous les symboles qu’Alechinsky a utilisés dans ses tableaux : Gilles de Binche, volcan, pelure d’orange, serpent,…

Florine a aussi été la vedette de l’exposition !

Les enfants devant un mur couvert d’affiches d’Alechinsky

Dire que j’ai mangé pendant 11 ans devant trois immenses fresques d’Alechinsky dans le « réfectoire » de mon ancien boulot, je n’imaginais pas ma chance !

Plus d’infos et des reproductions : http://www.expo-alechinsky.be/FR/Tentoonstelling.aspx

Après la visite et une petite pause pour le goûter, nous revenons sur nos pas, direction le niveau -8 du musée des Beaux-Arts, pour un petit coucou aux oeuvres de Panamarenko, Broothaers, Magritte et Dali. De nouvelles photographies contemporaines ont été achetées par le musée. Très chouette !

Un engin volant de Panamarenko